Evitons les lieux communs
Article mis en ligne le 22 mai 2010
dernière modification le 11 septembre 2014

par LABROUSSE Jean

« Évitons les lieux communs ».

C’est ainsi que commence l’éditorial* de notre maire , en parlant de la délinquance.

Chassez le naturel il revient au galop !

Dans ce paragraphe, après avoir juré que la délinquance, essentiellement liée à la drogue, n’était pas le fait d’une catégorie sociale particulière, « nos enfants peuvent aussi être concernés », la liaison est tout naturellement faite avec le lycée professionnel dont l’origine de ses élèves est, pour 80%, de communes autres que la notre !

Tout est dit.

Les lycées professionnels sont donc des asiles pour futurs délinquants. Ce serait bien, un jour, d’avoir les statistiques de la délinquance sur Le Chesnay !

Ils ne sont pas issus d’un milieu social de cadres, caractéristique de notre ville, voir les résultats du dernier recensement, mais d’un milieu ouvrier, celui des communes qui nous entourent.
Le problème de ce lycée n’est pas le nombre de délinquants mais plutôt celui de l’absentéisme car on n’y envoie pas des élèves en fonction de leurs goûts, mais en fonction de leur inaptitude à intégrer les lycées d’enseignement général. Vaste sujet de réflexion, jamais abordée par la municipalité !

Ajoutons y un appel à la solidarité à l’égard de ces communes qui nous envoient leurs enfants.

Puis-je rappeler à monsieur le maire que la gestion des lycées ne relève pas des communes. Leur financement est assuré, par les régions pour l’immobilier, par l’état pour le fonctionnement. Jusqu’à maintenant le maire n’a pas son mot à dire quant à la sélection des élèves, à moins que ceci soit un appel à un nouveau pouvoir transféré aux communes.

Alors où est la solidarité ?

Ah oui, je me suis arrêté trop tôt dans ma lecture. En effet les dépenses liées à la police municipale relèvent de notre commune et nous payons bien ce brigadier-chef supplémentaire pour nous protéger de ces délinquants potentiels. Certains disent même qu’ils s’organisent en bandes..

Un dernier point, monsieur le maire est partisan de la suspensions des allocations familiales aux familles dont les enfants ne sont pas assidus à l’école, sanctions prévues par les textes en cours d’adoption.

« Il ne s’agit pas de sanctionner, mais de prévenir et de responsabiliser », comme il l’écrit..

Je pense que la « sanction » ne « prévient » pas, comme son nom l’indique, à moins, mais j’exagère vraiment, que la prévention concerne l’incitation à faire moins d’enfants, puisque cela ne rapportera plus d’argent.

C’est une mesure gagnant-gagnant : les pauvre font moins d’enfants qui coûtent de l’argent à la collectivité, et le nombre d’enfants congénitalement délinquants diminue !

Allez, bons chesnaysiens, dormez en paix, la sécurité au Chesnay n’est pas en cause, monsieur le maire, la police et les caméras sont là pour vous protéger.

Au fait, à quand la construction d’un mur d’enceinte pour nous protéger !

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