DE QUI SE MOQUE T’ON ?
Article mis en ligne le 22 mai 2016

par Claude MEUNIER

« UNE VILLE POUR TOUS », c’est ainsi que monsieur le maire a choisi de titrer l’éditorial du magazine municipal de ce mois de mai. On peut y lire quelques phrases savoureuses. Citons par exemple celle-ci :

 « Le secteur social et le logement social ont toujours fait partie de nos priorités ».

Ou cet autre :

« Tout le monde, qu’il soit de condition modeste ou aisée, doit pouvoir vivre au Chesnay. La mixité sociale n’est pas une nouveauté dans notre commune ».

Ou encore :

« Notre rôle d’élu est d’accompagner ceux qui en ont réellement besoin ».

Après lecture de ces fortes affirmations on hésite : Serait-ce un exercice d’auto persuasion ou une provocation volontaire ?
La longue et obstinée résistance de monsieur Brillault à répondre aux objectifs de la loi en matière de logement social est connue. Dénoncée régulièrement, en particulier par nos élus successifs, cette attitude a amené la Préfecture à réagir fermement jusqu’à menacer de mettre la commune sous la tutelle des services de l’Etat dans le domaine concerné, agrémenté d’un :

Constat de carence en 2008

Quelques programmes immobiliers privés à l’étude ont donc dû céder la place, à regret pour M. le maire, pour des opérations locatives subventionnées. Par contre la mixité sociale, quoique l’on nous en dise, n’est pas réellement au rendez-vous. En effet la quasi-totalité des logements ainsi créés se trouve être dans la fourchette haute des loyers conventionnés, contraignant ainsi les foyers les plus modestes à chercher ailleurs une commune plus accueillante.

Enfin, et nous terminerons par là, dans un contexte économique si difficile pour beaucoup, comment ne pas être étonnés de devoir constater que les crédits alloués au Centre Communal d’Action Sociale soient, d’année en année, loin d’être utilisés en totalité ».

Claude Meunier