2004 Reflexions d’été

Ce texte devait paraître dans le journal Evenement des mois de juillet aôut mais nous n’avons pas été prévenu qu’un seul numéro couvrait les mois de juin, juillet et aôut.

Article mis en ligne le 14 juin 2004
dernière modification le 14 septembre 2014

par WELSING Joëlle

Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de réagir directement à l’éditorial du mois de mai de Monsieur le Maire. J’ai trouvé ces lignes à la fois édifiantes et révoltantes.

Edifiantes, car l’analyse qui nous est proposée du chômage et de la crise du logement nous font croire que ces fléaux tombent du ciel et que la politique libérale n’est pour rien dans l’aggravation de ces phénomènes. Dans tous les cas refuser l’intercommunalité comme le Chesnay l’a fait, n’aidera pas à la résolution des problèmes.

Révoltantes, car le rapprochement tenté entre « populations étrangères » et « recrudescence de vols » ne me semble pas digne du premier magistrat de la ville. Montrer du doigt un bouc émissaire n’a jamais, tout au long de notre histoire, favorisé la résolution des problèmes, si tant est que nous puissions réellement mettre en corrélation insécurité et présence d’étrangers. Monsieur le Maire surfe sur un sentiment d’insécurité qui, au vu des sondages, n’est pas la première préoccupation des français, celle-ci restant l’insécurité de l’emploi.

Il y a bien une solution qui conforterait Le Chesnay dans sa position de village gaulois, c’est la construction d’un mur autour de la ville et, puisque ces populations sont mal contrôlées, en plus des polices nationales et municipales, nous lui suggérons une police des frontières chesnaysienne capables, enfin, d’assurer aux Chesnaysiens une tranquillité bien méritée, vu le prix des loyers !