Intercommunalité et béton. octobre 2004
Article mis en ligne le 1er octobre 2004
dernière modification le 14 septembre 2014

par WELSING Joëlle

Sous la plume du maire de Fontenay-le-Fleury, quel plaisir de trouver dans l’éditorial du programme théâtral de leur saison : « la communauté de communes du Grand Parc ébauche ainsi une première démarche intercommunale dans le domaine culturel ».
Lu, également, dans un texte d’une fédération de parents d’élèves de Versailles : « cependant, notre objectif reste la création d’une cuisine centrale dans le cadre de l’intercommunalité qui garantirait la maîtrise de la prestation et du contrôle sanitaire ».
Deux exemples, pour montrer que l’intercommunalité n’est peut-être pas uniquement l’usine à gaz décrite par M le Maire et qu’il serait temps que Le Chesnay aille voir ailleurs ce qu’il s’y passe.

Le Chesnay, ville nature, est pourtant bien repliée sur son béton. Beaucoup de logements de luxes en perspectives, la Ferme, les terrains Chapeliers (garage Renault), rue des deux cousins et, le dernier en date, environ 80 logements prévus rue Moxouris sur l’emplacement du garage Peugeot.
Si au moins la révision du Plan d’Occupation des Sols avait permis l’inscription pour les promoteurs de l’obligation de 10 % de logements sociaux, mais ici, dans cette bonne ville du Chesnay, le tapis rouge est sorti, dés qu’il s’agit de vendre, pour faire quelques immeubles de plus. Nous sommes dans une économie libérale, aucune contrainte ne doit entraver la liberté d’entreprendre.
Soyez nombreux à écrire sur le registre du commissaire enquêteur que rien n’est fait pour que la ville atteigne enfin les 20% de logements sociaux demandés par la loi.

Tant pis pour les redites, mais nous, représentants de la gauche, nous sommes là aussi pour rappeler à la majorité municipale que cette ville est invivable pour les plus modestes. Soit elle les rejette à la périphérie, soit elle mange en location une partie beaucoup trop importante de leur revenu.