DE QUELLE INSÉCURITÉ PARLONS-NOUS ?
OU DE LA NECESSITE DU COMITE DE SECURITE ET DE PREVENTION DE LA DELINQUANC
Article mis en ligne le 10 novembre 2015
dernière modification le 11 novembre 2015

par Claude MEUNIER
Depuis une loi de 2007, obligation est faite aux communes de plus de 10 000 habitants de se doter d’un Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) composé d’intervenants impliqués, à différents titres, dans les problèmes locaux de sécurité publique. Suivant le législateur cet organisme se doit d’avoir comme objectif essentiel d’évaluer l’importance de la délinquance et de proposer les moyens à mettre en œuvre pour y faire face.

L’attitude dilatoire de monsieur le maire à ce sujet est incompréhensible au regard de ses ambitions sécuritaires affichées. Le développement continu de la vidéosurveillance, les moyens matériels importants accordés à la police municipale, son équipement en gilets pare-balle et bientôt en armes à feu auraient certainement mérités une analyse concertée de la situation sécuritaire de notre commune pouvant justifier ces mesures exceptionnelles.

Les élus d’Ensemble à Gauche n’ont jamais manqué, de dénoncer, au sein du conseil municipal, le retard apporté à la constitution de ce Conseil (CLSPD).

  • En 2010 , il leur avait été répondu qu’ils avaient raison et qu’il fallait le faire.
  • En 2011 que le temps avait manqué pour s’occuper de la question.
  • En 2014 que le Préfet ne faisait pas son travail en retardant la nomination de son représentant dans cette instance.
  • En octobre dernier ( cerise sur le gâteau) qu’il avait été soi-disant demandé au Chesnay d’associer la commune de Rocquencourt à un tel dispositif, retardant encore le processus.

Huit ans perdus dans l’analyse pertinente et indispensable d’un sujet que l’on dit localement sensible et, en conséquence, à traiter d’urgence.
Y aurait-il des vérités qui pourraient ne pas conforter l’affirmation d’une insécurité problématique ? Sans doute aussi vraisemblablement doit-on voir dans ces atermoiements le refus que soit contestée une autorité solitaire bien commode pour s’autoriser des décisions électoralement gratifiantes sans qu’en soit prouvé l’onéreuse nécessité et la pertinence des résultats.

Claude Meunier