Mandature 2014 - 2020
Article mis en ligne le 7 octobre 2018
dernière modification le 11 janvier 2020

par DWebmaster

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Nouvelle mandature (avril)

Le résultat des élections municipales au Chesnay a permis de maintenir la représentation de la gauche au conseil municipal, avec deux sièges.

Le projet et les valeurs portés pendant la campagne, auxquels nos électeurs ont apporté leur soutien, y seront défendus dans un esprit constructif, mais sans concession.

Le débat d’orientations budgétaires a déjà permis de constater l’absence de projet et de priorités pour notre ville et la réticence de l’équipe majoritaire vis-à-vis de l’intercommunalité. Pourtant, c’est bien à l’échelle du bassin de vie que doit s’élaborer la politique territoriale au profit d’une meilleure qualité de vie.

Nous rappelons également notre résolution à engager au plus tôt une concertation réelle sur la mise en place des rythmes scolaires.

Et nous soulignons la nécessité de renforcer les actions de notre commune, dans ses domaines de compétences, afin de limiter les effets actuels de la crise économique. La politique conduite en matière de logement social constituera à cet égard un bon indicateur. A votre écoute, nous vous proposerons prochainement des moments d’échanges sur tous ces enjeux.
Nicolas Bronard – Claire Mourier

La Réforme des rythmes scolaires (juin)

Réforme des rythmes scolaires : la réussite passe par la concertation

Le maire du Chesnay déploie toutes les initiatives pour contrer cette réforme. La pseudo concertation avec les parents, les enseignants, les élus, les représentants des fédérations de parents n’est pas au niveau de l’enjeu.
Alors que le ministre de l’Éducation Nationale a confirmé l’obligation de mettre en œuvre cette réforme, beaucoup de temps a été perdu par une attitude qui n’est pas à la hauteur de nos devoirs envers les enfants. Il faut changer de méthode !

L’argument exclusif de M Brillault ? Le coût, soit disant trop élevé pour notre commune. Pourtant les ressources existent, elles ne demandent qu’à être mobilisées. Plutôt que de construire des ronds-points à l’utilité douteuse (inscrit au budget 2014), nous demandons à ce que notre commune consente à l’investissement nécessaire et raisonnable.

Car cette réforme est nécessaire et souhaitable. Elle doit permettre de proposer aux enfants des écoles maternelles et élémentaires, des activités structurantes, en lien avec les enseignants, pour favoriser l’éveil, le développement personnel, le goût pour les arts, le sport... Le partage d’expériences existe, nos enfants doivent pouvoir en profiter. Cette réforme doit également concourir au développement du secteur associatif de notre commune.

Le refus dogmatique du maire ne constitue pas une attitude responsable. Encore moins lorsqu’il s’agit d’investir dans notre avenir, dans celui de nos enfants. Nous appelons à une réelle concertation avec l’ensemble des acteurs communaux intéressés.

Pour le Chesnay, ensemble à gauche
Claire Mourier, Nicolas Bronard.

Une rentrée scolaire sous surveillance (septembre)

Lors du dernier conseil municipal, l’équipe majoritaire a voté les modalités de mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Les trois groupes d’opposition ont voté contre ce projet. En effet, il procède d’un choix qui ne reflète pas l’ambition originelle d’alléger la durée quotidienne moyenne du temps de l’enfant afin de favoriser son apprentissage et de contribuer à sa réussite scolaire. Au-delà de toute logique partisane, la mise en œuvre de cette réforme dans la commune voisine de La Celle Saint-Cloud démontre qu’un autre projet, axé sur les besoins prioritaires de nos enfants, aurait pu être proposé par M. Brillault.

Ce choix traduit plus généralement une gouvernance locale qui ne correspond pas aux enjeux et besoins de notre commune. Dans le cadre de cette mandature, cette réforme, pourtant fondamentale, a donné lieu à une seule commission municipale, de telle sorte qu’aucun dialogue n’a pu associer l’ensemble des acteurs concernés : élus, enseignants, associations de parents d’élèves, culturelles et sportives, personnel communal. Nous regrettons profondément cette absence de concertation globale.

Nous regrettons également que les options retenues par M. Brillault conduisent à un surcoût pour chaque famille, alors que le coût annuel net pour notre commune sera compris entre 50 et 60.000€, ce qui représente une très faible somme rapportée à l’ensemble du budget communal.
Notre groupe sera particulièrement vigilant quant à la mise en œuvre de cette réforme. Nous serons à votre écoute permanente afin d’identifier et relayer toute difficulté, tout en entretenant un échange avec les représentants de parents d’élèves.

Bonne rentrée.
Nicolas Bronard & Claire Mourier
Pour le Chesnay, Ensemble à Gauche

Une qualité de vie au rabais ? (octobre)

Le conseil municipal du 07 juillet a stalué sur les nouveaux contrats de restauration scolaire et de nettoyage des bâtiments communaux consacrés à la petite enfance. Dans l’un et l’autre cas.notre groupe a interrogé M le Maire sur l’attention portée au respect des nornes environnementales, et plus particulièrement le label bio des repos scolaires.
Les réponses qui nous ont été fournies ont souligné la priorité donnée aux économies budgétaires. au détriment de ta qualité de ces prestations. Ces deux exemples:traduisent à eux seuls le peu de considération de M. le Moire pour l’amélioration de ta quotité de vie des Chesnaysiens.

La encore, nous contestons ces choix. La recherche permanente des économies budgétaires ne doit pas dicter l’ensemble des politiques publiques conduites par la commune.
Encore moins lorsqu’il s’agit de faire bénéficier nos enfants des bienfaits d`une alimentation réduisant l’utilisation de produits chimiques et améliorant sa valeur nutritionnelle.
Les deux repas « bios » qui seront servis chaque mois aux élèves ne correspondent pas à cet enjeu sanitaire et environnemental.
Nous invitons M le Moire à prendre exemple sur bon nombres d’autres communes. de taille comparable à la nôtre. qui ont privilégié le respect de cette qualité de vie, pour un coût à peine supérieur.
Quant à noire groupe, conformément à ses engagements de campagne, il veillera de manière permanente à ce qu’une attention particulière soit portée à l’amélioration du respect des normes environnementales pour notre commune.
Cet enjeu transcende très largement les clivages politiques et doit être placé au cœur du projet de ville de cette mandature.

Quelles sont les priorités ? (novembre)

La ville du Chesnay a décidé de louer les locaux de la police situés avenue Schweitzer à une boutique de loisirs créatifs.
En effet, en adhérant au dispositif de surveillance par caméras, la ville a accepté de voir diminuer le nombre de personnels de police sur la commune et ces locaux ont donc été libérés par la police nationale.

La mesure, financée par l’intercommunalité de Versailles Grand Parc, a permis à la ville de bénéficier d’un fonds de concours exceptionnel de 1.349.490€. Comme par le passé elle s’était déjà dotée d’un centre de surveillance et de caméras, ce fonds a été réaffecté à d’autres dépenses, dont le financement d’un local pour l’association des boulistes, pour un montant prévisionnel de 246.000€, ou encore la création d’ un poste de police municipale pour un montant de 420.000€.
Nous nous sommes opposés à ces mesures qui, dans la période, ne répondent pas selon nous aux priorités municipales. Ces choix budgétaires viennent en outre démontrer que les déclarations politiques concernant les augmentations d’impôts décidées par la majorité municipale, résultent aussi de choix stratégiques municipaux contestables.

Les locaux de la police pouvaient accueillir des activités municipales, la boutique avait vocation à rejoindre le centre commercial, le fonds de concours pouvait être affecté à des priorités telles que l’éducation, le logement, les économies d’énergie, la solidarité envers les plus fragiles ou les plus démunis. C’est la politique que nous défendons.

Nicolas Bronard, nicolas.bronard@lechesnay.fr
Claire Mourier, claire.mourier@lechesnay.fr

Pour une véritable politique associative (décembre)

Lors du dernier conseil municipal, notre groupe a fait le choix de voter contre les propositions de M le Maire en matière de subventions des associations.

Ce choix pourrait interpeller les acteurs associatifs de notre commune. Il est avant tout cohérent avec notre refus de voir le budget consacré aux associations arbitrairement diminué de 5%. De la sorte, l’équipe majoritaire ne fait qu’aggraver les effets de la crise économique sur des associations confrontées à une diminution de leurs cotisations. Au-delà, alors que les associations jouent un éminent rôle en termes de lien social, de solidarité et de créativité, les propositions qui nous ont été soumises parlent exclusivement de contrôle de gestion. A notre sens, le bénévolat associatif ne peut être ramené à un simple bilan comptable.

Nous considérons que la récente mise en place de la réforme des rythmes scolaires aurait dû offrir le moment privilégié pour réfléchir collectivement sur la nature de la politique municipale conduite au profit des associations. De nombreux champs de réflexion s’offrent à nous : quels critères d’éligibilité définir ? Quelles actions spécifiques mettre en œuvre au profit des projets de créations d’associations ? Quelles coopérations intercommunales possibles ? Quelle priorité annuelle ? Et plus généralement, au-delà des seules subventions, comment offrir un environnement favorable à notre tissu associatif ? Autant de sujets sur lesquels M le Maire a refusé de s’exprimer et que nous évoquerons de nouveau en séance.

Nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin d’année, aux côtés de vos proches.

Nicolas Bronard et Claire Mourier

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2015, année de la solidarité

En ce début d’année 2015 nous vous adressons tous nos vœux, ainsi qu’à votre famille et à ceux qui vous sont chers. Nous formons également des vœux pour notre ville afin que l’esprit de solidarité et du bien vivre ensemble s’y développe et soit au cœur des décisions et des initiatives.

La commune est la collectivité publique la plus appréciée des Français. Elle constitue le socle de notre démocratie et des espaces de partage entre citoyens. Elle est garante de notre cohésion sociale, ainsi que de la mise en œuvre du pacte républicain dans le respect des principes de laïcité. C’est pourquoi les valeurs de solidarité doivent irriguer les actions entre les classes d’âge, les catégories sociales, les générations. La solidarité est le garant de notre qualité de vie, actuelle et future, et peut être source d’épanouissement et de dynamisme, tant personnels que professionnels.

C’est pourquoi, notre groupe porte une attention spécifique à ce que chaque projet municipal soit l’expression de cette solidarité. Cette année, nous engagerons à cet égard une action plus particulière sur deux dossiers :
le taux d’effort demandé à chaque famille pour chaque prestation municipale. Les bases de calcul de notre commune sont peu lisibles, incompréhensibles et injustes. En outre, elles n’ont pas été mises à jour depuis de nombreuses années ;
la mise en œuvre d’une véritable politique en faveur du développement durable, en particulier au profit de nos enfants (aménagements des locaux scolaires ; restauration ; etc.).
Engageons-nous pour construire notre avenir et celui de nos enfants.
Nicolas BronardClaire Mourier

Nous sommes tous Charlie (février)

A titre exceptionnel, notre groupe souhaite consacrer cette tribune à une question d’ordre national, suite à l’horrible tragédie qui a frappé notre pays le 7 janvier dernier. Nos premières pensées vont aux familles et aux proches des douze victimes. Nous exprimons notre profonde amitié pour ceux qui sont morts d’avoir fait leur devoir ou pour des idées qui, elles, ne meurent jamais. Ces barbares, qui veulent nous imposer la peur, la division et la haine, ont déjà perdu :
la France dans son ensemble a témoigné son unité et son refus de toute forme d’intégrisme, qu’il soit religieux ou politique, de sectarisme ou de communautarisme.

Face aux fanatismes, notre seule réponse s’incarne dans la construction perpétuelle de notre République laïque, respectueuse et garante de la liberté de culte, de conscience et d’expression.
Notre commune est le premier élément de cette communauté républicaine qui, au-delà de nos divergences politiques, doit nous réunir et nous permettre de construire, ensemble, notre avenir commun fondé sur la liberté, l’égalité et la fraternité.

Nicolas Bronard – Claire Mourier
Groupe « Pour le Chesnay, ensemble à Gauche »

Urbanisme (mars)

Le maire dispose dans ce domaine de pouvoirs importants : par les autorisations données de construire, l’exercice du droit de préemption, mais aussi le pouvoir d’édifier, concéder des espaces, acheter et vendre des parcelles du territoire municipal.

Le maire peut ainsi infléchir aussi le paysage de notre ville. Alors que celle-ci connait déjà une forte densité de constructions, de nouveaux projets voient le jour. Ils ne visent pas à combler le déficit de logements- réellement- sociaux, mais à se soustraire aux dispositions de la loi SRU qui prévoit une obligation de 25% de logements sociaux à l’horizon 2025 !
C’est pourquoi, nous appelons à la raison et à la justice, afin que les grands équilibres soient préservés : espaces verts, parkings, logements sociaux, équipements publics, commerces.
La politique urbaine ne peut être adossée exclusivement à la spéculation sur les parcelles et l’espérance de recettes fiscales. Les actions entreprises, soutenues par la majorité municipale, conduisent à une impasse et renforcent une discrimination sociale dont nous déplorons les conséquences. Prochainement, les compétences de l’intercommunalité vont se renforcer. Dans ce nouveau contexte, une réflexion doit s’engager pour inscrire la politique municipale dans cet ensemble et imaginer la place de notre ville ainsi que l’aménagement de notre territoire au service des citoyens.
Groupe « Pour le Chesnay, ensemble à Gauche »

Budget 2015 : encore une année perdue ! (avril)

Notre groupe avait déploré l’an passé le manque d’ambition du maire s’agissant de la programmation budgétaire ainsi que l’absence de toute perspective à moyen terme. Cette année, sous couvert des charges supplémentaires qui pèsent sur notre budget, les orientations qui nous ont été soumises confirment cette passivité : des propositions d’investissements marginales ; aucune perspective de réforme de notre collectivité ; absence de tout projet pluriannuel. Le rapport de la Chambre régionale des comptes a pourtant récemment souligné que la commune trouverait avantage à inscrire sa gestion dans une stratégie à moyen terme en ce qui concerne la programmation et le financement de ses dépenses d’équipements dans le cadre pluriannuel d’investissement. Ce constat est porté par notre groupe depuis plusieurs mandatures. Lors du dernier conseil municipal, nous avons également proposé de conduire au plus tôt les réflexions qui s’imposent afin de dégager de nouvelles marges de manœuvre budgétaires : avenir de la villa Chèvreloup ; développement des mutualisations intercommunales ; évaluation du rapport coût/efficacité du système de vidéosurveillance et de la web TV ; remise à plat du barème des tarifications ; politique d’efficience énergétique ; rythme d’extinction de la dette. Sans de telles évolutions, notre commune ne sera pas en mesure d’offrir aux Chesnaysiens les investissements pourtant nécessaires dans les domaines de l’éducation, l’environnement ou la politique associative. Monsieur le Maire, il est encore temps d’agir !
Nicolas Bronard (nicolas.bronard@lechesnay.fr) et Claire Mourier (claire.mourier@lechesnay.fr)

La sécurité est l’affaire de tous les Chesnaysiens ! (mai)

Au cours d’une interview publiée dans la presse locale le 04 mars 2015, M. le Maire annonce avoir sollicité les services de l’Etat afin de doter la police municipale d’un armement conventionnel similaire à celui de la police nationale.
Cette annonce a suscité de la part de notre groupe une question écrite lors du conseil municipal qui s’est tenu le 1er avril 2015.
Nous nous interrogeons tout d’abord sur le fait qu’une telle mesure ait été annoncée en priorité aux lecteurs des Nouvelles de Versailles plutôt qu’aux élus chesnaysiens. Cette requête apparait d’autant plus étonnante que le conseil municipal a voté le 17 décembre 2014, à l’unanimité, en faveur de la création d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD).
Or, ce dernier vise justement à établir un diagnostic, favoriser les échanges d’informations entre partenaires concernés et définir les objectifs à atteindre en matière de sécurité et de prévention. Notre groupe aurait souhaité pouvoir débattre de cette décision, d’autant que certains arguments invoqués sont légitimes. Mais, en pratiquant de la sorte, M. le Maire témoigne une nouvelle fois du peu de cas qu’il fait de la représentation municipale et dénature totalement le vote unanime en faveur du CLSPD. C’est pourquoi, notre groupe a formellement sollicité le Préfet afin de requérir les éléments d’informations nécessaires à l’instruction de ce dossier d’importance par et pour tous les Chesnaysiens.

Nicolas Bronard (nicolas.bronard@lechesnay.fr) et Claire Mourier (claire.mourier@lechesnay.fr)

Et si notre maire écoutait notre conseiller départemental ! (juin-juillet)

Se succédant à lui-même à la faveur des suffrages qui se sont portés sur son nom, notre conseiller départemental s’est engagé à réaliser un certain nombre d’actions.
La campagne électorale a été l’occasion pour nous d’obtenir des chiffres jusque-là indisponibles. Ainsi avons-nous appris que 200 personnes au Chesnay percevaient le revenu de solidarité active (RSA) et que 850 personnes âgées bénéficiaient de l’allocation personne âgée (APA). Trois assistantes sociales exercent sur notre circonscription sociale.

Il y a en outre sur notre commune, un EHPAD et un foyer logement. Aussi, revendiquer des dépenses maîtrisées et une imposition contenue, constituent des résolutions honorables, dès lors que le produit de l’impôt vient bien servir celles et ceux qui en ont besoin à proportion des crédits alloués, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, il nous apparaît nécessaire de consentir à dépenser plus et mieux au service des personnes âgées, notamment pour soutenir la politique de maintien à domicile et favoriser l’autonomie des anciens.

De même, le nombre de foyers en difficulté dans notre commune justifierait un peu plus d’engagement et d’esprit solidaire. La politique communale à cet égard reste bien frileuse et la majorité municipale serait bien avisée de mettre en œuvre promptement les orientations de campagne de notre nouveau conseiller départemental, grâce aux crédits déconcentrés- votés par la représentation nationale- et alloués par le gouvernement à l’assemblée départementale à cet effet !

A l’approche de l’été, il conviendra également de se préoccuper aussi de celles et ceux qui ne partent pas !

Nicolas Bronard - Claire Mourier

Acheter vendre ! (septembre)

Le maire du Chesnay a fait voter au conseil municipal du 30 juin 2015, son projet d’achat de la poste Exelmans.
Mais contrairement aux maires des communes voisines (La Celle Saint Cloud, Rocquencourt), il ne s’est pas engagé dans une convention avec La Poste pour la création d’une agence postale communale.

Une telle convention permettrait le maintien d’ un service de proximité pour les habitants de ce quartier qui vont devoir prochainement se rendre rue Pottier pour les colis et les recommandés.
Le maire fait juste une opération immobilière de bouclage sur la parcelle de l’ancienne mairie pour 420 000€, mais avec quel objectif ?

Autre opération immobilière, la signature d’une promesse de vente au diocèse de Versailles d’un immeuble appartenant à la ville, proche du centre Jean XXIII, pour un prix de 1 700 000€, dans des conditions contestables, puisque ce bien est occupé par une association qui bénéficie d’une convention d’occupation que le maire a fait voter au conseil municipal du 28 mai 2015. Ce bien vendu libre est évalué par le service des domaines à 2.300.000€.

Ces transactions au cœur de l’été, ne font l’objet d’aucun débat public pour apprécier les stratégies arrêtées. Quel intérêt public à moyen terme est envisagé ?
L’amélioration de la qualité de vie des habitants ne semble pas la préoccupation première dans ces opérations ! L’avantage de 500.000€ consenti au diocèse n’a aujourd’hui aucune contrepartie annoncée pour les Chesnaysiens. Enfin, le silence reste toujours la règle concernant la villa Chèvreloup. Le déficit démocratique que nous constatons est alarmant. Il faut mettre fin à de telles pratiques.

Le Chesnay ville solidaire ! (octobre)

Dans le cadre du drame humanitaire des réfugiés syriens. nous appelons résolument à ce que noire commune s’engage dans le réseau des villes solidaires pour leur accueil. N`avons-nous pas nous-mêmes au cours des dernières décennies bénéficie de l’élan de fraternité de ceux qui sont venus de très loin pour nous parler assistance ?

Si chaque année nous nous réunissons au monument aux morts pour commémorer les évènements qui jalonnent noire histoire, c’est pour faire mémoire de la grandeur et la générosité de celles et ceux qui, au péril de leur vie. se sont engagés pour sauver nos concitoyens.
Par le passé, la France à su aussi accueillir celles et ceux qui fuyaient la guerre, les persécutions et la mort.
Si l’État occupe une place centrale dans les réponses qui doivent être apportées, cet effort de solidarisé ne peul être que global. associant citoyens, associations et collectivisés locales.
Nous considérons qu`une responsabilité forte incombe aux élus afin de sensibiliser la population et de parler sans réserve celle opération.
Celle question dépasse bien évidemment les clivages politiques traditionnels. Elle relève avant loul d’un devoir moral en faveur d’une solidarité humaine.

Noire commune dispose de telles capacités d’accueil : mobilisons-les sans larder !

COP21 : la transition écologique passe par les villes ! (novembre)

Plus de la moitié de ta population mondiale réside dans un centre urbain. La transition écologique passera nécessairement par une contribution active des villes, qui contribuent or 70% des émissions de gaz carbonique de Io planète.
A |’heure où s’ouvre la COP21, il apparait désormais évident que sans une réelle approche territoriale, il ne sera pas possible de lutter efficacement contre le réchauffement
climatique.
Le 4 décembre prochain. l.000 maires français et étrangers se réuniront a Paris afin de porter la voix et les propositions des autorités locales.
Chaque ville. a son niveau. peut contribuer activement. Or, notre commune présente un grave retard. Les économies d’énergie sont marginales et ne s’intègrent dans aucun plan d’ensen1ble.
Notre groupe propose d’imaginer collégialement les mesures qui feront
du Chesnay une commune d’excellence en la matière. La conception de « réseaux intelligents » (smart grid).
La préférence donnée à des bâtiments à énergie positive. Ia généralisation du recyclage
des sources d’énergie. sont autant de pistes de réflexion que nous devons cl`ores et déjà exploiter.
Il s’agit d’un enjeu majeur dont chaque citoyen doit être un acteur.

Du repos dominical ! (décembre)

Le travail du dimanche est au cœur des débats. Le centre Parly II sera ouvert le weekend dès le mois de novembre et tout le mois de décembre. D’ores et déjà, des négociations sont en cours pour définir les autorisations d’ouverture du centre commercial jusqu’à 12 dimanches en 2016, à la faveur de la facilité offerte par la loi de libéralisation économique (loi Macron).
Dans les faits, bien des femmes et hommes dans notre pays travaillent selon des rythmes qui incluent le travail de nuit et du dimanche ainsi que les jours fériés. C’est en général pour assurer la continuité de services de santé, de circulation, de sécurité, de vie culturelle ou sportive, de convivialité ou de tourisme dans le secteur de l’hôtellerie restauration par exemple. Mais certains secteurs de production imposent aussi un travail en continu par des équipes tournantes. Ces contraintes de vie affectent souvent la vie privée et la santé des personnes obligées de s’y soumettre.
Dès lors, on peut raisonnablement considérer qu’il faut limiter les autorisations du travail nocturne et du weekend. Et si les impératifs de l’économie libérale imposent d’assouplir les règles, il convient d’examiner avec rigueur les dérogations consenties et les compensations négociées.
En effet, la responsabilité citoyenne invite à résister à cette perspective d’une société centrée sur la consommation permanente. Un projet économique et social équitable et soucieux de l’environnement peut offrir une voie alternative ! Une action simple consiste dès maintenant à s’abstenir de se rendre dans les magasins le dimanche, tout simplement parce qu’il y a mieux à faire pour soi, pour ses enfants, pour la vie commune. On peut y penser dans la perspective des fêtes de fin d’année.
Avec tous nos vœux pour 2016

<onglet|titre=2016>

Notre avenir commun fondé sur la liberté, l’égalité et la fraternité (janvier)

A titre exceptionnel, notre groupe souhaite consacrer cette tribune à une question d’ordre national, suite à l’horrible tragédie qui a frappé notre pays le 7 janvier dernier. Nos premières pensées vont aux familles et aux proches des douze victimes. Nous exprimons notre profonde amitié pour ceux qui sont morts d’avoir fait leur devoir ou pour des idées qui, elles, ne meurent jamais. Ces barbares, qui veulent nous imposer la peur, la division et la haine, ont déjà perdu : la France dans son ensemble a témoigné son unité et son refus de toute forme d’intégrisme, qu’il soit religieux ou politique, de sectarisme ou de communautarisme. Face aux fanatismes, notre seule réponse s’incarne dans la construction perpétuelle de notre République laïque, respectueuse et garante de la liberté de culte, de conscience et d’expression. Notre commune est le premier élément de cette communauté républicaine qui, au-delà de nos divergences politiques, doit nous réunir et nous permettre de construire, ensemble, notre avenir commun fondé sur la liberté, l’égalité et la fraternité.

Nicolas Bronard – Claire Mourier
Groupe « Pour le Chesnay, ensemble à Gauche »

Augmentation des tarifs municipaux : carton rouge M. Brillault ! (février)

36h après le second tour des élections régionales, M. Brillault a soumis au vote du conseil municipal une série d’augmentations sensibles et généralisées des tarifs municipaux :

  • +6% pour la restauration scolaire,
  • +7.5% pour l’accueil périscolaires et de loisirs,
  • +2.2% pour la piscine,
  • +12% pour la taxe d’assainissement
  • ..et, entre autres, une invraisemblable augmentation de 300% de la taxe d’inhumation.

Ces mesures interviennent dans le double contexte d’une inflation quasi-nulle et d’une évolution atone du pouvoir d’achat, sept ans après l’éclatement de la crise des subprimes. Elles apparaissent ainsi non seulement infondées mais également incohérentes (pour mémoire, ce même conseil a voté à l’été 2015 un plan d’attractivité au profit de la piscine municipale) et socialement injustes.

Notre groupe s’est fermement opposé à l’ensemble de ces augmentations et, conformément à sa volonté d’être force de proposition, a rappelé au maire les mesures d’économie (frais de communication ; web TV ; énergies ; etc.) ou de recettes (valorisation de la villa Chèvreloup ; revalorisation de la vente du site des Akènes) qui auraient permis d’éviter de telles hausses, insupportables pour les foyers chesnaysiens.

Au-delà, les décisions prises par M. Brillault soulignent une nouvelle fois la navigation budgétaire à vue permanente de notre commune : faute d’une véritable réflexion sur les orientations annuelles, pluriannuelles et sur les gains potentiels à attendre d’un partage plus important des tâches intercommunales, de nouvelles augmentations sont malheureusement à attendre au cours des prochains mois.

Nicolas Bronard -Claire Mourier

Quelles perspectives pour notre intercommunalité ? (mars)

La loi NOTRe, votée avant la session parlementaire de l’automne 2015 a donné un nouveau cadre pour l’organisation territoriale de notre pays. La mise en œuvre de cette loi intervient avec le vote du budget 2016 et redéfinit les compétences respectives des différentes collectivités. Ainsi, le vote du budget pour notre commune interviendra fin mars et devra prendre en compte les nouvelles règles et leurs conséquences.

Mais que de temps perdu par M. Brillault, qui a longtemps refusé d’intégrer l’intercommunalité Versailles Grand Parc ! Il n’y a consenti que sous la contrainte et pour des engagements limités. Il a ainsi volontairement restreint les possibilités de mutualisation alors que l’intercommunalité constitue un vivier d’économies encore très largement inexploitées dans les domaines culturel, sportif, associatif, des équipements, etc. Certaines communes de notre département, de droite comme de gauche, ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et exploitent d’ores et déjà des services largement mutualisés.

Mais s’engager dans cette voie signifierait pour M. Brillault un pouvoir diminué. Intolérable pour notre édile, maire depuis 27 ans. Cela l’obligerait également à s’interroger sur l’avenir de notre commune, sur l’évolution de son périmètre de responsabilités et sur les compétences qui devront être conservées…c’est-à-dire à raisonner comme un politique, garant de l’intérêt général, et non en tant que politicien, défenseur d’intérêts particuliers fort éloignés des besoins de nos concitoyens.

Le prochain vote du budget de la commune constituera un temps fort de la vie locale. Il soulignera malheureusement une nouvelle fois le manque d’anticipation et d’orientations stratégiques du maire, l’obligeant à une politique de « coups » et de saupoudrage sans grande cohérence.

M. Brillault s’est offert ce luxe au cours des dernières années grâce aux importants revenus générés par notre commune. Désormais, l’heure des choix a sonné. Dans l’intérêt du Chesnay, nous appelons à des choix collectifs, pensés sur le long terme. Le débat, nous l’espérons, est ouvert !

Groupe « Pour Le Chesnay, Ensemble à Gauche » Nicolas Bronard – nicolas.bronard@lechesnay.fr - Claire Mourier – claire.mourier@lechesnay.fr

On ferme une école ! (avril)

L’annonce de la fermeture de l’école maternelle du Petit Prince a suscité une vive émotion auprès des familles. Il convient de réfléchir aux responsabilités politiques qui ont pu conduire à cette mesure.
En effet, depuis de nombreuses années, le maire a fait le choix de limiter le logement social en favorisant la construction de petits logements et en différant les programmes idoines, jusqu’au jour où l’amende dont la ville était menacée l’a contraint à engager des projets conformes.
Cette politique a, par ailleurs, aggravé le coût inaccessible de l’immobilier privé pour de nombreuses jeunes familles.

Enfin, certaines familles sont attachées à la liberté scolaire et choisissent l’enseignement privé. Ce choix n’est soumis à aucune déclaration préalable, ce qui complique la gestion prévisionnelle des effectifs à scolariser ou pour lesquels des activités de garderie ou périscolaires sont à programmer.
Dans un contexte budgétaire contraint, l’exercice de cette liberté a un coût que la collectivité doit supporter.

Ces facteurs ont logiquement abouti à la pénurie d’effectifs sur une classe d’âge, conduisant à la fermeture de classes. Cette situation devrait malheureusement se confirmer dans les prochaines années. Pour inverser cette tendance, une politique vigoureuse d’accès au logement pour les jeunes couples devrait être mise en œuvre, tout en garantissant à l’école publique les moyens nécessaires à un accueil de qualité.

N. Bronard (nicolas.bronard@lechesnay.fr) – C. Mourier (claire.mourier@lechesnay.fr)

Un débat d’orientations budgétaires sans orientations… (Mai)

Pour la 3e année consécutive, M. Brillault a soumis au débat des éléments budgétaires sans autres perspectives qu’une augmentation importante des tarifs municipaux, une réduction accélérée de la dette, une baisse générale des subventions aux associations, une absence totale d’ambition en termes de développement durable ou, plus généralement, d’investissements pluriannuels. C’est une ville sans projet, sans jeunesse, sans dynamisme, sans ambition et au final, sans vie, que nous réserve notre édile.
Cette absence d’orientations pèse lourdement sur l‘avenir de notre commune au moment où la contrainte budgétaire se fait, effectivement, plus forte. Des priorités doivent être clairement dégagées en termes d’investissements et des choix doivent être opérés quant au degré de mutualisation à l’échelle intercommunale. C’est pourquoi, nous appelons à l’ouverture de quatre chantiers de réflexion, centrés sur l’avenir de notre commune, en termes d’environnement de vie et développement durable sur la base d’une approche smart city (éco-conception ; consommations municipales ; transports/stationnement…), de dynamisme économique (incitation à l’implantation de nouvelles entreprises), de soutien aux associations (politique générale et garantie du niveau de subvention) et, enfin, de capacité d’accueil des jeunes ménages (logements sociaux). 
Ces chantiers dépassent le clivage de nos partis et militent pour une prise de conscience collective. C’est le vœu que nous formons pour notre commune. Un vœu inscrit dans la durée.

La trêve estivale ? (Juin-juillet août)

L’été approche, les vacances peut-être. Le secours populaire rappelle à cet égard qu’un enfant sur quatre ne part pas en vacances, n’a jamais vu la mer ou la montagne.
Les associations appellent également à porter une attention particulière aux seniors qui sont encore plus isolés à cette période de l’année.
La politique sociale qui est aujourd’hui la mission centrale du conseil départemental aurait pu favoriser des actions de solidarité ou la consolidation des soutiens financiers pour les personnes défavorisées ainsi que le développement des maisons de santé ou encore d’aide dans les maisons de retraite.
Curieusement, le conseil départemental choisit de supprimer des crédits sur ses domaines
de compétence et investit dans des secteurs dont il n’a plus la responsabilité, notamment via la création de l’établissement public interdépartemental de coopération 92/78.
Ces initiatives qui visent à contourner la loi doivent mobiliser la vigilance des élus et des citoyens.
Que la période de trêve estivale soit l’occasion de méditer sur la nécessite d’une réelle et durable solidarité pour notre Monde, aujourd’hui.
Les bonnes conduites sont environnementales, sociales et solidaires, y compris au bénéfice de celles et ceux qui fuient le théâtre des violences territoriales, fruits de notre histoire commune.
Bonnes vacances studieuses....
Nicolas Bronard - Claire Mourier

C’est la rentrée !

La rentrée scolaire, sportive, culturelle, sociale et solidaire est l’occa­sion de mesurer la vivacité du tissu associatif qui fait la richesse de la vie locale et nationale. A cet égard, l’offre dont nous bénéficions dans notre environnement est généreuse. Les associations consti­tuent en effet une force économique par l’emploi de salariés, une force sociale par l’engagement des bénévoles qui les font vivre, un maillage puissant pour soutenir la vie ensemble dans ia réalisation d’actions collectives pour les jeunes ou les adultes. Les activités qu’elles favorisent nécessitent de la part des pouvoirs publics des engagements financiers pour mettre à disposition les locaux, les équipements, le personnel compétent. Tout cela est rendu possible par les finances locales résultant de l’impôt, mais aussi par le temps consenti gratuitement par les citoyens engagés, les parents, les jeunes. C’est ce lien qui permet au-delà de la famille ou du couple, au-delà des cercles particuliers, de faire société autour de valeurs d’effort, de constance, d’idéal. Le projet ne comporte pas nécessai­rement de performance ou de classement, il peut trouver son sens dans l’accueil fait à autrui, sans référence à l’appartenance sociale ou religieuse, mais dans l’intérêt partagé qui réunit. Ainsi, peut-on dans la vie locale, valoriser et favoriser ce qui crée du lien dans l’espace républicain et citoyen. C’est la responsabilité des élus dans leurs actes et dans leur parole publique. C’est la rentrée, le moment des résolutions ! Qu’elles soient bonnes, durables et solidaires.

L’arnaque (Octobre)

C’est le titre d’un film célèbre mettant en scène une organisation fictive de pari truqué pour soutirer des fonds au gangster ! C’est aussi le plan par lequel, laissant croire qu’il souhaite faire procéder à des travaux de voirie, le premier élu laisse organiser le début du commencement de concertation en vue de la réalisation d’un stationnement réglementé dans certaines rues de la ville ! La date est mal choisie juste avant les vacances et heurte les habitants coutumiers d’usages libres de la voie publique dans un désordre souvent gênant pour les piétons, les personnes handicapées, les riverains empêchés d’entrer ou sortir de chez eux. On s’insurge, pétitionne, s’indigne, suggère un complot pour organiser le racket des administrés ! Et on ne voit pas que ce faisant, on sert l’habile qui, tirant les marrons du feu, mettra une fois de plus en réserve le budget voté pour réaliser des travaux qui au final ne se feront pas, afin d’alimenter les projets immobiliers qui servent sa cause. La responsabilité citoyenne appelle de mieux saisir les enjeux d’un aménagement urbain dont tout le monde a besoin pour vivre pai­siblement ensemble !

Nicolas Bronard quitte le conseil municipal (Novembre)

Nicolas Bronard a dû renoncer à exercer son mandat de conseiller municipal pour des raisons professionnelles et personnelles. Il a annoncé sa décision lors du conseil municipal réuni en septembre. Il a assuré pendant deux ans un engagement sans faille, défendant les valeurs que notre groupe porte pour plus de démocratie, de transparence, de solidarité dans la gestion locale. Le contexte que nous connaissons pour la gestion de l’accueil des demandeurs d’asile, d’une part, la préparation du budget 2017 d’autre part et enfin dans une période d’élection à forte tension invite à poursuivre et renforcer notre action. Claude Meunier, président de l’association Ensemble à gauche au Chesnay, qui a déjà exercé les responsabilités de conseiller municipal, a accepté de prendre la suite de Nicolas et de constituer le binôme avec Claire Mourler. Dans la période qui voit s’aggraver le repli identitaire, le conservatisme, des expressions de rejet envers autrui dont la violence laisse ébahi, nous sommes résolus à faire entendre les devoirs de solidarité, de dignité. L’usage qui est fait des deniers publics, notamment dans l’exécution du budget municipal, montre bien que la ressource existe et que l’usage qui en est fait dépend bien de l’exigence démocratique et de la responsabilité politique.

Les vœux ! (Décembre)

C’est à la veille de la trêve hivernale qui Impose de mettre à l’abri du froid les sans domicile, et de maintenir chez eux pendant l’hiver celles et ceux qui sont menacés d’expulsion, qu’a eu lieu l’inauguration de la résidence « les chênes » rue de Versailles. La manifestation a bénéficié d’une belle publicité dans un Journal local.

Le maire se félicitait de la réalisation de ces 40 logements financés grâce à un montage d’usufruit locatif social ! Le journaliste conclut cependant l’article en soulignant que « ces nouveaux logements ne serviront pas à l’insertion des plus modestes revenus » I En effet, le maire privilégie les logements sociaux qui s’adressent aux revenus les plus élevés. Certains programmes plus sociaux (Place Simart par exemple) peinent à sortir de terre !
De même, au prétexte que les femmes auraient en moyenne 1.8 enfant (s), il favorise la réalisation do Tl, T2, T3, ce qui do fait interdit l’installation de foyers aux revenus modestes ayant des enfants. Cela ne l’empêche pas de déplorer dans le même temps la diminution des effectifs dans les écoles primaires et !a fermeture des classes.

Dans noire vile, on est encore loin de satisfaire 6 l’obligation des 25% de logements sociaux. Et la période hivernale est l’occasion pour les associations caritatives de rappeler que le nombre de personnes et familles à la rue augmente choque année un peu plus. Les tarifs locatifs pratiqués ou Chesnay ne sont pas de nature à favoriser l’installation de certaines d’entre elles dans notre ville. Pourtant, il y a des logements va­cants !

Certaines associations proposent des solutions pour aider la municipalité à progresser dans ce domaine qui est de sa compétence. Aussi peut-on former le vœu de voir la ville s’engager dans une politique plus vigoureuse et plus solidaire en faveur du droit au logement (D.A.L.). Dans cette espérance, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année.

Clalre Mourler - Claudo Mounler • http://lecheanay-a-gauche.org

<onglet|titre=2017>

La vie devant soi ! (janvier)

L’année 2017 s’ouvre sur des échéances majeures, élection présidentielle, élections législatives, puis élections sénatoriales en septembre. Le premier devoir en démocratie est de voter. Chaque citoyen majeur doit pouvoir prendre part aux orientations de notre pays en s’exprimant à l’occasion de ces consultations. Il faut le faire en conscience, non pas pour protester ou rejeter, mais pour choisir un programme, donner un mandat à une équipe, retenir un projet pour notre société. Ces décisions sont graves, peuvent être lourdes de conséquences et nous aurons à les vivre individuellement, familialement, collectivement. Dans ce moment majeur, nous pouvons nous souvenir que nous avons été chacun au bénéfice de la solidarité nationale en accédant à un enseignement, à des soins, à un logement, et que dans notre pays, on est éclairé, chauffé, l’eau est acheminée, les routes sont entretenues, les services publics sont assurés, la santé est accessible. Des dispositions ont permis d’améliorer la vie des personnes âgées, des personnes fragiles et isolées. Bien sûr on ne peut nier les problèmes, les inégalités, les frustrations, mais nous avons le devoir de sauvegarder, améliorer, transmettre ce qui nous a été confié. C’est là un engagement responsable, adulte, qui oblige chacun d’entre nous.

Pour parler de cette soirée… (février)

L’invitation était luxueuse, l’annonce alléchante : « une année riche de promesses dans l’unité, l’oubli de soi, l’envie de partager ». Ce vendredi 6 janvier 2017, pour la cérémonie des vœux, les propos du maire relevaient plutôt de la harangue, dans un genre désuet, associant à la critique des institutions et des représentants publics, un propos confus sur les lendemains qui vont chanter et des intentions de renverser la table. On aurait pu dire bien des choses pourtant, sur la politique locale, les projets pour les habitants, les innovations envisagées ou programmées, les réalisations de 2016, l’engagement des fonctionnaires de la ville, les relations intercommunales, la politique de Versailles Grand Parc. Au vague salut « aux entreprises » aurait pu être substitué la présentation de certaines expériences économiques ou caritatives, valorisant les engagements citoyens. Las, on n’a entendu ni promesse, ni engagement de partage et l’oubli de soi n’était assurément pas au programme. Sur l’estrade, face aux invités, nous avions le rouge….. au front. La cérémonie des vœux n’est pas le lieu d’engager une campagne électorale, le bulletin municipal non plus.

Anticipation prédictive (mars)

Le débat d’orientation budgétaire doit être un moment fort de la vie locale. Le maire doit présenter lors de la séance du conseil municipal du 28 février 2017 un projet sincère, exhaustif et équilibré. C’est ce que la loi prévoit. Sur cette base, un débat doit s’engager, permettant de trouver un consensus et de finaliser un budget voté le mois suivant. Cela suppose de la part de l’équipe majoritaire un souci de transparence, de loyauté et un projet clair présentant les enjeux.

Le 28 février, notre groupe aura fait des observations et des propositions en écho aux attentes et préoccupations des citoyens de notre ville, ainsi qu’à ses devoirs de solidarité. Notre exigence ? la garantie que les deniers publics sont employés au service des contribuables, pour organiser leur cadre de vie, équiper les services publics, financer les prestations dont les foyers et les personnes ont besoin pour assurer la qualité de vie à laquelle chacun légitimement aspire pour soi et les siens, jeunes ou seniors, dans un esprit de solidarité sur un territoire cohérent.

La frénésie immobilière présentée lors de la dernière réunion publique n’augure rien de bon."

Sécurité publique (avril)

Découvrant avec effroi lors du dernier conseil municipal, que notre ville était le théâtre de rixes, rackets, trafics, dégradations, cambriolages et autres violences, nous avons demandé à M. le maire des précisions sur les fondements du renforcement de la sécurité en ville : nouveau poste de police, implantation de nouvelles caméras de surveillance, notamment autour du temple de l’association cultuelle boulevard Saint-Antoine mais également autour des lycées Jean Moulin et Blanche de Castille, soit pour notre ville, près de 110 points de surveillance.

A nouveau, M. le maire a refusé de nous communiquer les conclusions du comité local de prévention de la délinquance pour l’année écoulée. Certes la sécurité est un bien précieux et chacun y aspire. Mais ne soyons pas dupes ! Il y a là un effet d’aubaine par les subventions de l’Etat, et aussi la volonté d’apparaître le garant de la protection des administrés, ce qui en effet constitue une des prérogatives du maire. Toutefois, au regard du budget consacré à cette opération, et au nécessaire équilibre à préserver entre sécurité et liberté, le conseil municipal est fondé à demander l’état des infractions constatées ! D’ailleurs, c’est ce que prévoient les lois et règlements. M. le maire n’en a cure semble-il.

Sans surprise ! (mai)

L’importance des scrutins en cours ne doit pas nous faire oublier la vie locale. Au risque de paraître décalé, revenons donc sur le vote du budget intervenu le mois dernier. C’est sans surprise que nous avons écouté, à cette occasion, l’habituelle plainte de monsieur le maire fustigeant un Etat de moins en moins généreux et de plus en plus prédateur. Rendons-lui cette justice : c’est de longue tradition, avec plus ou moins de retenue suivant la majorité en place. Cependant, il ne manque pas d’applaudir lorsqu’il entend dire, par ailleurs, que la France est en virtuelle faillite et que des économies drastiques sont indispensables. Va comprendre ! A moins de penser que la ceinture serrée ne peut être que pour les autres. Par contre ne doutons pas que de nombreuses villes, de l’importance de la nôtre, seraient satisfaites de disposer, comme le Chesnay, d’une enveloppe de 63 millions d’euros. De pouvoir au surplus en consacrer près de 17 en investissements ; pas lieu de pleurer misère, au contraire. De nombreux choix étaient donc possibles. Nous ne pouvions nous associer à ceux qui ont été faits. Ils ont donné la part trop belle à des opérations patrimoniales contestables et à la satisfaction intéressée d’un électorat bien identifié. Pas davantage d’accord pour que justice sociale et solidarité soient confondues avec la charité et que le développement durable se réduise aux seules économies d’énergie.

De l’hommage (juin, juillet, août)

Les membres de notre groupe apparaissent occasionnellement sur les photos du bulletin municipal. Et pourtant nous sommes toujours présents lors des cérémonies commémoratives, pour rendre hommage aux héros connus ou inconnus. Grâce à leur courage, nous vivons aujourd’hui dans la paix, la liberté, la fraternité, l’égalité des droits. Ces cérémonies sont l’occasion de saluer également les anciens combattants et nous avons le privilège d’en rencontrer dans notre ville. Ils ont un rôle essentiel auprès de nos jeunes pour transmettre les témoignages de notre histoire. Aussi, nous pensons qu’il n’est pas opportun qu’à la faveur de ces célébrations et des discours qui sont prononcés sous le drapeau français, les candidats multiples aux élections diverses introduisent subrepticement des avis, arguments ou intentions politiques. Ces temps solennels sont ceux de l’Histoire et il convient à ces occasions, de dire ce qui fait sens pour notre communauté, et non pas de faire assaut d’arguments politiques. Le 18 juin 2017, espérons que les orateurs auront la modestie de ne pas s’aventurer à des comparaisons outrancières avec l’engagement du Général de Gaulle si souvent évoqué ces derniers mois. Il y a en effet ceux qui font l’Histoire, au péril de leur vie. Les autres sont au mieux des citoyens engagés, c’est déjà bien.

L’ECOLE, UN MAUVAIS CHOIX ! (septembre)

« La France, avec ses semaines de 4,5 jours, est toujours le pays qui a le plus petit nombre de jours d’école en Europe (162 jours pour 185 en moyenne européenne). On continue malgré tout à interroger les nouveaux rythmes, la fatigue qu’ils induisent. Manifestement on se trompe de débat » explique Eric Charbonnier, expert de l’OCDE. Pourtant le retour à la semaine des 4 jours, le candidat-Président en avait évoqué la possibilité, sous responsabilité des maires. Le nouveau ministre a cru devoir l’autoriser, mais notre maire, sans même attendre cette décision, s’était déjà précipité, législatives à l’horizon, pour annoncer que le Chesnay reviendrait au 4 jours. C’était plus simple, c’était moins cher, il devait supposer qu’électoralement cela pouvait rapporter gros. L’avis défavorable du Conseil Supérieur de l’Education ? Réaction de pédagos trotskistes ! Le rapport du Sénat regrettant la possibilité donnée de ce retour en arrière ? Bavardages sans intérêt ! Le désaccord de la principale fédération de parents d’élèves ? Commentaires de soixante-huitards attardés ! L’avis du Conseil municipal ? Les textes disent que l’on peut s’en passer, on s’en passe ! D’ailleurs on n’a pas le temps. Pourquoi donc ce changement brutal ? On ne nous le dit pas. Peut-être le bilan des années passées qui permettrait d’envisager des aménagements sans doute souhaitables ? On le cherche encore. L’intérêt des enfants ? Les enfants ? Quels enfants ?

Un fièvre acheteuse ! (octobre)

Saisi d’une fièvre acheteuse irrépressible, Monsieur le Maire a obtenu l’accord de sa majorité municipale pour l’acquisition par la ville des murs du café restaurant « la Chaumière », de l’ancien local Free, d’une partie du local de France Telecom, de la propriété du ferrailleur rue de Versailles, d’une bande de terrain rue Moxouris. Il prévoit en outre la réhabilitation des locaux du centre technique municipal pour 3 millions d’euros, ce bâtiment industriel étant jugé « remarquable » ! Notre groupe a exprimé des réserves sur ces dispositions. Il nous apparaît légitime d’obtenir des précisions sur le projet d’urbanisme poursuivi. Hélas, les votes financiers successifs obtenus en conseil municipal n’éclairent en rien les chesnaysiens sur la politique d’aménagement poursuivie par Monsieur Le Maire pendant ce mandat qu’il se propose de conduire à son terme ! Quelle politique veut-on engager ? Quels intérêts sert- on ? Les arbitrages ne sont accompagnés d’aucune mise en perspective sérieuse permettant d’apprécier l’utilité de ces acquisitions et investissements pour la ville. Disposer de la majorité ne justifie pas de s’affranchir des devoirs d’information sur l’emploi des deniers publics. Voilà une fois de plus des occasions manquées de promouvoir une politique concertée en faveur de nos concitoyens.

Quelle politique en ville pour le stationnement (novembre)

Un retard important a été pris par la majorité municipale pour communiquer sur les règles relatives au stationnement urbain. La loi prévoit que le maire organise les règles de stationnement en ville, quartier par quartier. Or, un récent arrêt de la cour de cassation (chambre criminelle 20/06/2017N° 16-86-838) condamne un particulier à une amende au motif qu’il est interdit de se garer sur une entrée carrossable d’immeuble, même devant son propre domicile. Dans ce contexte, le maire décide tout d’abord de mettre en stationnement payant 5 parkings de la ville. Cette première étape ne dit rien sur la règlementation envisagée dans notre commune pour gérer cette question dans le cadre de la loi qui doit s’imposer à tous dès janvier 2018. L’échec de la communication dans les quartiers, par la majorité municipale au printemps 2016, a conduit à l’immobilisme, ce qui n’est pas de bonne politique. La contrainte existe, il faut l’expliquer et prendre les mesures qui s’imposent pour permettre le vivre ensemble dans notre ville. Gouverner c’est prévoir, communiquer c’est aussi un devoir démocratique. A cet égard, on constate que le silence est de rigueur…. Ce n’est pas satisfaisant et ce n’est pas responsable !

<onglet|titre=2018>

Des vœux ! (janvier)

Les vœux sont de mise en ce début d’année et nous pouvons en formuler tant les espérances personnelles, familiales et sociales sont nombreuses et légitimes. Mais nous sommes ici dans une expression collective et locale ! Aussi, formons des vœux pour la gouvernance éclairée, juste, solidaire, de notre commune, de notre intercommunalité, de notre département, de notre région. Les élus locaux ont en effet aujourd’hui de grandes responsabilités et une large autonomie. C’est pourquoi, ils ont le devoir de voir plus loin, de tracer des perspectives pour notre monde, pas seulement celui que nous voyons ici, mais plus largement, avec à la fois discernement et audace ! Il en va de l’avenir de la planète. Aussi, acceptons d’être collectivement interpellés par les chercheurs, les scientifiques, les penseurs, les sages qui nous mettent en garde contre les politiques à court terme, les effets d’aubaine, l’arrogance et la vanité. Modestie, sobriété, équité, sont les gages d’un vivre ensemble pour lutter contre la violence qui ravage notre monde. Espérons et travaillons ! Belle année 2018 citoyenne et responsable.

Le Chesnay condamné pour carence de création de logements sociaux (février)

Un arrêté du préfet publie fin 2017, en application de la loi, la liste des communes des Yvelines condamnées pour carence de création de logements sociaux. Notre commune, hélas, figure une fois de plus sur la liste, ce qui génère pour la période échue 2014-2017 une compensation de 1,2M€, soit 200% du taux de majoration pour chaque logement manquant et ce pour une durée de 3 ans.

Devant ce constat qui met en évidence les choix désastreux de la majorité municipale, le budget 2018 se trouve gravement hypothéqué et il faudra en assumer les conséquences.
Le projet bloqué de la place Simard, la décision contestée sur le quartier Jussieu, la vente de la pointe de la Redingote à un promoteur, la vente au diocèse de l’immeuble jouxtant le centre Jean XXIII, le choix de préempter l’immeuble France Telecom, d’aménager en parking la parcelle dite de la Peupleraie, le projet des ateliers municipaux, toutes ces décisions le maire et sa majorité les ont imposées à notre ville.

« J’assume cette politique » disait le maire jugeant indésirable la présence de certains sur notre territoire ! Tablant vraisemblablement sur la victoire escomptée du candidat LR à la présidentielle de 2017 qui promettait l’impunité, l’élu s’est engagé dans une politique hasardeuse au mépris des mises en garde répétées. Il faudra bien rendre des comptes ! L’administré est lui pénalisé dès aujourd’hui et doit supporter les conséquences des libertés prises par la majorité municipale avec les lois de la République !

Stationner, c’est payer ? (mars)

Stationner dans notre commune n’est pas toujours facile. Malgré les promesses, ce problème n’a jamais fait l’objet d’une étude sérieuse. Une loi, dès 2014, a stipulé, qu’à compter du 1er janvier 2018, il était laissé aux communes le soin de réglementer plus librement, afin de tenir compte des contraintes locales.
Pourtant ce n’est que très récemment que fut créé par monsieur le maire une commission chargée de proposer la tarification du stationnement payant, en laissant supposer comme acquise son extension à l’ensemble de la commune.
L’objectif rappelé était de proposer une meilleure circulation et de libérer l’espace public des voitures ventouse.
Le conseil municipal, obligation légale, a ensuite été saisi afin de finaliser le dispositif de paiement proposé. Pour le reste, et la loi l’y autorise, Monsieur le Maire paraît bien décidé à se passer de ses avis. Même si, devant les vives réticences qui commencent à se manifester, il rassure et temporise, Il pourrait bientôt décider d’étendre le stationnement payant en ville, d’en délimiter les zones tarifaires et de choisir les catégories d’usagers bénéficiant de certaines facilités, seul et par simples arrêtés.
Par contre nous ne savons rien du coût de cette opération sur la voirie et celui des personnels, publics ou privés on ne sait, chargés de faire respecter la réglementation. Le mode de gouvernance imposé fait peu de cas de la collégialité proposée par la loi pour les collectivités territoriales !

Les habitants et les élus doivent-ils encore s’en accommoder ?

De l’orientation budgétaire ! (avril)

Dans son éditorial de « Evènements » de mars 2018, le maire du Chesnay évoque le projet de faire payer« au réel » les prestations non obligatoires qui seraient prises en charge par la commune ! S’il met sa menace à exécution, il faudra quand même justifier les arbitrages retenus par la majorité pour le budget 2018 et expliquer la priorité donnée à la rénovation du tennis et non pas aux cantines scolaires, à la contribution pour les crèches ou encore à l’accès à la médiathèque pour laquelle dans le même temps on sollicite des subventions nationales et régionales ! La baisse annoncée de 2.500.000€ pour le budget de la ville résulte notamment de l’amende de plus de 1.300.000€ pour carence en logements sociaux, qui est la conséquence de la politique communale ! Nous continuons de déplorer l’absence de coopération intercommunale, des stratégies immobilières hasardeuses et fondées sur des préjugés idéologiques, l’absence d’anticipation qui prive la ville de recettes précieuses pour les investissements nécessaires ! Autant de dossiers sur lesquels nous avons fait des propositions restées sans suite. Ajoutons le dossier du stationnement pour lequel aucun travail sérieux n’a été engagé, ce qui nous condamne à un désordre durable dans la ville. La plainte contre les services de l’Etat, l’Europe et les lois qui nous régissent ne suffit plus à dissimuler une gouvernance défaillante.

L’action sociale (mai)

Le budget 2018 de notre ville prévoit pour le CCAS (centre communal d’action sociale) une subvention d’équilibre à côté d’autres financements. En effet, l’action sociale regroupe des actions diverses qui sont portées par le département, l’Etat, la commune, les associations caritatives, les citoyens engagés qui participent à des opérations ponctuelles ou durables. Aujourd’hui, un service a été constitué à la Celle Saint Cloud pour regrouper les professionnels de la circonscription sociale, notamment les assistant-e-s de service social. Une articulation doit maintenant être élaborée avec les personnels qui relèvent de la ville et interviennent également dans ce champ. Enfin, les associations dont certaines participent au conseil d’administration du CCAS, agissent suivant leur objet et leurs convictions, dans les domaines de la santé, de l’aide sociale, de l’accompagnement. Certaines reçoivent à cet effet des subventions publiques. L’organisation actuelle, malheureusement semblable à l’organisation publique territoriale, souffre d’une dispersion de l’autorité, des responsabilités et d’une absence de gestion cohérente des finances destinées à cette politique publique. Le désengagement opéré par le conseil départemental aggrave les conditions de fonctionnement, notamment pour les seniors et les personnes les plus fragiles. Certains services sont regroupés, d’autres sont tout simplement fermés. Cette politique publique conduite par l’assemblée départementale doit être combattue fermement.

L’équation (juin /juillet / août)

 ! L’équation budgétaire 2018 proposée par le maire du Chesnay comporte bien des inconnues cachées derrière des paravents souvent déployés, le favori étant celui de la diminution des dotations de l’Etat. Cependant, avec un budget de 72 millions d’euros, un niveau de recettes confortable hors dotation, on pourrait s’abstenir de se plaindre. Rappelons qu’un budget est par ailleurs au service d’une politique, on ne discerne pas laquelle ! La politique immobilière est opaque, s’apparente plus au jeu de Monopoly qu’à une stratégie au service des administrés. La politique de coopération intercommunale inexistante ou presque serait source d’économies bienvenues ! Mais le lamento municipal donne l’argument pour procéder à des augmentations de taxes : taxe d’habitation qui sera supprimée et compensée par l’Etat d’ici 2020 – taxe foncière dont l’Etat précise qu’elle est abusivement sous-évaluée et qu’elle sera réformée prochainement. Il convient donc de comprendre que c’est une fois de plus parce que les contraintes extérieures l’imposent que nous devons supporter des accroissements de charge ! Nous ne nous laissons pas abuser par ces procédés et redisons qu’une autre politique est possible, il reste deux exercices budgétaires pour y penser ! L’été qui approche permettra de méditer, découvrir d’autres horizons peut être, bonnes vacances !

Les Chesno-Courtois (septembre)

C’est peut-être ainsi que nous serons désignés si le préfet donne son accord à la fusion des deux communes : Le Chesnay/Rocquencourt ! Quand on songe aux querelles qui nous ont été imposées depuis des années par les deux édiles qui, disait-on, exprimaient l’un envers l’autre méfiance et même hostilité ! Mais nécessité fait loi et chacun escompte tirer les marrons du feu ! Pour notre part, nous attendons une vraie mutualisation des services aux habitants des deux communes, afin de maintenir nos services publics qui sont de qualité, de garantir un égal traitement des citoyens sur notre territoire. Nous attendons également de la transparence dans les négociations, et un projet qui ne se réduise pas à un échange de services ou de moyens. Les premiers signes ne vont pas dans le bon sens ! Un peu d’audace que diable ! Vous prétendez rénover et être les garants d’un service public de proximité ! Il faut maintenant mettre les cartes sur la table et cesser les tractations en coulisse. Les élus devront dire le chemin qu’ils entendent emprunter. Assez de tergiversations couteuses, infructueuses, de découpages administratifs incohérents. Nous exigeons de la clarté pour un vrai débat démocratique.

Citoyen-ne-s ! (octobre)

Etre maire ! Un sacerdoce, selon notre édile dans son éditorial de l’évènement n°300 ! Sûr, c’est en raison de cet état de grâce, qu’il a pris cet été des dispositions hors de toute concertation avec le conseil municipal ! Une classe a été fermée à l’école Mozart, le plan de stationnement a été finalisé, la création de la commune nouvelle est en bonne voie, la déchèterie n’a pas trouvé de lieu d’implantation ! On nous informe aussi du départ de la directrice de la communication après plusieurs mois de mises en cause personnelles peu glorieuses pour les protagonistes qui s’y sont livrés. Pour la rentrée, notre ELU a aussi ordonné les festivités de la fête des chênes verts, fait réaliser des travaux en ville… Mais silence sur les projets immobiliers abandonnés, les chantiers suspendus ou retardés, on met en cause l’établissement intercommunal pour la gestion de la déchèterie alors que les élus dont notre maire, se refusent à s’accorder sur un lieu.
Un père veille sur ses enfants, un monarque sur ses sujets, Jupiter sur l’Olympe ! Mais nous ne sommes ni des mineurs irresponsables ni des incapables majeurs ! Nous revendiquons le sacerdoce universel tel qu’il s’exerce en République, afin que les citoyens et leurs représentants soient associés aux décisions relatives à la chose publique, pour vivre ensemble !

Politique de Gribouille (novembre)

On a attendu que tout le monde ait finalisé le travail sur le stationnement réglementé pour réinventer au Chesnay des règles pour les automobiles qui circulent et stationnent sur la commune. Ne pouvait on se concerter en temps et heure entre maires de l’intercommunalité VGP, acquérir les équipements ? Convenir des règles pour les rues de pourtour de ville ? Le conseil municipal a été exclu de la concertation au profit de relations directes avec les habitants, quartier par quartier, rue par rue, maison par maison. Chacun conviendra que ce clientélisme ne peut tenir lieu de politique publique. Aucune solution satisfaisante n’a été finalisée. Nos demandes n’ont reçu aucune réponse. Le déficit de places de stationnement est réel et pénalise tout le monde ! Les infractions sont multiples et dénoncées par ceux qui sont victimes des incivilités ! Rappelons que réglementer ne signifie pas payer ! Ailleurs, d’autres propositions ont été faites, on a créé et réservé des espaces de stationnement, favorisé les transports en commun, les circulations alternatives ! On a même incité les propriétaires à stationner leur véhicule chez eux et organisé les covoiturages !

Assez de tromperies ! (décembre)

Le projet de fusion entre Le Chesnay et Rocquencourt avait pour objectif initial de générer des économies de gestion, on ne pouvait qu’y souscrire. Puis est apparu l’effet d’aubaine dans la remise de la pénalité pour déficit de logements sociaux (1,2M€ pour le Chesnay), promise par l’Etat pour trois ans aux communes s’engageant dans une fusion. Admettons ! C’est ensuite qu’on a jeté sur la table du conseil municipal la « charte » convenant d’une répartition des sièges entre les élus des deux villes pour les prochaines élections ! Cette charte, insérée dans le projet de fusion, a révélé la trahison ! Une fois de plus, la pratique politique déloyale est à l’œuvre ! Qui peut imaginer que cela peut persister encore pendant un énième mandat ? Qui acceptera de figurer sur une liste dont les principaux acteurs pratiquent en permanence le jeu de dupes ! Qui s’inscrira pour soutenir dans un silence coupable ces manœuvres ? Bientôt, les débats s’ouvriront pour faire le bilan. On pourra évoquer notamment l’augmentation opportuniste de la taxe d’habitation, l’absence de gestion lucide du stationnement, l’absence de réflexion écologique dans la gestion de la ville et de la mobilité, la politique immobilière hasardeuse, l’exercice personnel du pouvoir et ses conséquences.

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Les vœux pour 2019 (Journal non paru en janvier pour cause de fusion !)

Nous vous adressons nos vœux les plus sincères pour cette année 2019. Ce temps des vœux est aussi l’expression de notre aspiration commune à la paix et au bonheur pour celles et ceux qui comptent dans nos vies. L’année s’ouvre sur la nouvelle organisation adoptée par nos deux communes et nous voici Cheysno-Courtois. C’est une avancée heureuse qui porte des espérances. Observons cependant que le conservatisme domine dans la représentation au sein du nouveau conseil municipal. Aucune opposition politique n’était présente à Rocquencourt et elle est insuffisante au Chesnay. Il n’est pas raisonnable de rester dans ce déséquilibre qui ne reflète plus notre réalité sociologique.
Le travail au sein du CCAS, les rencontres avec les habitants permettent en effet de mesurer les difficultés rencontrées par beaucoup, familles monoparentales, jeunes sans emploi, seniors, notamment. Dans un contexte économique marqué par la baisse du niveau de vie y compris des « classes moyennes », l’augmentation des contraintes de déplacement et de travail, le prix des loyers, une solidarité accrue s’impose. C’est l’axe que nous défendons.
Saisi par la grâce, notre maire a battu tambour pour faire savoir qu’il avait donné son accord au préfet pour l’accueil de tibétains réfugiés dont les dossiers sont en cours d’instruction à la préfecture de Versailles. Ils sont hébergés dans des locaux du site Langevin. Nous pensons que la remise des pénalités financières imposées par l’Etat pour sanctionner la politique immobilière du maire n’est pas étrangère à ce geste humanitaire. Rappelons qu’à l’occasion des vœux en 2016, alors que les réfugiés syriens fuyaient la guerre il avait déclaré : qu’ils repartent, on n’en veut pas chez nous ! Rappelons qu’il a préféré se livrer à une transaction immobilière opaque avec le diocèse plutôt que d’accueillir des familles dans une résidence propriété de la ville mitoyenne du centre Jean XXIII.
Les efforts restent obstinément modestes et par exemple le budget des aides voté au CCAS pour venir au secours des situations individuelles urgentes n’est jamais totalement utilisé malheureusement !
La crise sociale qui s’exprime dans notre pays illustre le désordre provoqué par les comportements toujours plus voraces des détenteurs des richesses et l’arrogance des possédants. Et même si dans notre territoire nous n’avons pas été très exposés, nous ne pouvons ignorer ces signes de grande détresse.
Aussi, nous espérons la mobilisation des citoyens de notre territoire pour que la défense des droits des plus modestes soit garantie et pour promouvoir une politique locale plus solidaire et plus sensible aux enjeux environnementaux. La question des transports et du stationnement a suscité de l’émotion et de vives réactions, celle du logement reste une préoccupation majeure au regard du déficit accumulé dans ce domaine. A cet égard, certains choix stratégiques interrogent. Le temps de l’engagement doit s’ouvrir pour faire vivre la démocratie. Bonne année !

Urbanisme (Février) (...)

Urbanisme (Février)
Le périmètre de notre ville a évolué. Il faut élargir notre regard. Il faut arpenter la ville pour en relever les forces, les faiblesses et ordonner des priorités. Ainsi, si le nouveau quartier de Rocquencourt est en devenir et nécessite d’être mieux relié et aménagé, près de la place de la Redingote, rue de Versailles, des travaux et des aménagements s’imposent. Il faudra aussi revoir le règlement de stationnement, les connections numériques, honorer les plans pluriannuels d’investissements, créer des services proches, réorganiser les écoles, le CCAS. Des arbitrages sont nécessaires et gageons que des promesses électorales seront dévoilées bientôt ! Notre équipe adresse ses vœux sincères à chacune et chacun, et espère votre engagement pour notre avenir commun. Claire
Mourier, Claude Meunier

Notre horizon ! (mars)

Alors que le pays est traversé par des secousses sociales, environnementales et existentielles, notre microcosme local reste concentré sur le projet que poursuit la majorité municipale. La manne financière apportée par la fusion des deux communes donne un nouvel élan aux projets architecturaux multiples grâce à un budget largement abondé et des espérances de co-financements régionaux, départementaux, intercommunaux. Ces moyens réunis serviront de socle à un projet de budget 2019 construit pour la prochaine campagne électorale municipale. Ainsi, alors que tous les maires s’alarment, le nôtre promet l’opulence, des services pour tous, le soin apporté à chacun ! Qui sera dupe de cette scène dont on voit le prologue et qui a déjà été jouée tant de fois ? A relire ce qui a été promis et ce qui a été entrepris et abouti, on mesure la farce ! Notre ville est inscrite dans un projet plus large qui inclut nécessairement l’analyse de notre évolution sociologique, la compréhension de nos contraintes, de nos modes de circulation et de vie. On ne peut en faire abstraction. On ne peut également passer sous silence les économies forcées réalisées pour servir ce nouveau programme électoral. Bâtir ? Oui, mais pour qui ? Ordonner ? Oui, mais au service de qui ?

Le fait du prince (Avril)

L’assemblée municipale se réunit une fois par mois pour délibérer sur les points mis à l’ordre du jour par le maire de la commune. Selon le règlement intérieur, le maire dispose d’une large autonomie et ne présente que les textes qu’il est contraint de soumettre au vote de son conseil municipal. Le débat est malheureusement peu alimenté, la majorité se bornant à lever la main pour adopter les mesures. L’opposition de son côté est souvent malmenée et ces derniers temps, le respect des règles a été mis à mal à plusieurs reprises. Ainsi, lors du conseil du 20 février 2019, le maire quitte l’assemblée sans donner de raison et sans transmettre la présidence de l’assemblée ! On est tellement entre soi qu’il devient inutile de suivre le moindre protocole. Dans la même séance, les règles de prise de parole changent selon le bon vouloir du prince ou de son représentant ! On menace même de lever la séance ! Parfois les remarques fusent sur la propriété d’une élue, l’avancement de ses travaux, le contentieux s’y rapportant ! Les citoyens, cantonnés avec les représentants de la presse derrière un ruban rouge contemplent éberlués comment est pris en compte le travail des élus qui osent poser des questions ou émettre des avis qui déplaisent. On prétend qu’il s’est agi d’un débat ! On rit ou on pleure ?

Le projet, quel projet ? ? (Mai)

« LE PROJET » soumis aux élus, le 27 avril, en 125 pages, explicitait comment notre maire envisageait l’avenir de la commune. Parmi les longues lignes de géographie, d’économie et de sociologie on cherche les priorités cohérentes pour construire un autre futur que l’« Entre soi confortable ». Il y aurait beaucoup à écrire mais l’espace nous est chichement compté. Choisissons de dire que l’on aurait aimé autre chose que le constat désabusé du vieillissement de la population, de la surcapacité des crèches et des fermetures d’écoles. Ce ne sont pas là des signes d’une commune attractive et dynamique et rien n’annonce une modification de l’action passée. De nombreux projets d’urbanisme sont annoncés, mélangeant curieusement opérations privées et initiatives communales. Ils ne sont pas de nature à modifier significativement une situation inadaptée aux besoins des jeunes familles partant ailleurs vers des coûts abordables. Présenter comme abusive la politique nationale du logement social est une erreur économique dont on pourrait se passer. Puisqu’il faut terminer n’oublions pas la misérable petite page consacrée à l’Ecologie. A l’époque d’une réelle prise de conscience de l’urgence du problème, mobilisant même une partie croissante de la jeunesse, c’est consternant. Seules les économies à réaliser motivent notre commune sur le sujet. D’ailleurs on parle trop d’argent dans ce texte. L’essentiel n’est pas là.

Voir plus loin ! Aller au large ! (Juin)

Ces expressions peuvent évoquer les vacances mais aussi inviter dans notre vie locale à s’emparer des sujets majeurs. Dans le champ politique par exemple, sur quel fondement démocratique et républicain notre maire se croit-il autorisé à refuser un local municipal pour une permanence parlementaire régulière ? Avons-nous été consultés ? Non ! S’agissant de l’urbanisme et des réalisations immobilières, en ville, avons-nous le moindre contrôle sur les opérations conduites par la majorité en lien avec le président du conseil départemental selon des procédures pour le moins opaques ? Non ! Un plan de transports en commun a été adopté, il serait « structurant » c’est-à-dire organisateur d’une meilleure circulation ! Les habitants ont-ils été associés ? Bien sûr que non ! Un plan d’organisation de la carte scolaire a été arrêté, en êtes-vous informés ? Voir plus loin, c’est animer une vraie démocratie locale, aller au large, c’est ne pas agir au seul service d’un intérêt particulier local ! Il se dit que les maires seraient les animateurs les plus pertinents de notre vie publique ! Ce slogan à la mode mérite un examen attentif pendant l’été, la campagne pour les élections municipales n’est pas loin ! On en voit déjà les prémices !
claire.mourier@lechesnay-rocquencourt.fr, claude.meunier@lechesnay-rocquencourt.fr, http://www/lechesnay-a-gauche.org

Que nous cache-t-on ? (Juillet/août)

En une dizaine d’année les zones de notre commune vidéo surveillées, pardon vidéo protégées, terme plus politiquement correct, n’ont eu de cesse de s’étendre. Le nombre de caméras en service esst désormais impressionnant, la dépense ne l’est pas moins. Nous n’avons jamais été des fanatiques de ce type d’équipement et nous l’avons régulièrement fait savoir. Comment d’ailleurs ne pas être renforcés dans notre scepticisme par le douloureux exemple de Nice. Cette ville a longtemps détenu, et le déteint sans doute encore, le record en France pour la densité de la vidéo sur voie publique. Pourtant c’est bien là que le massacre de juillet 2016 a eu lieu. Néanmoins nous serions tout disposés à reconnaitre notre erreur si on daignait nous en prouver son utilité dans le passé du Chesnay. Nous croyons savoir que la préfecture transmet régulièrement à la mairie un état de des crimes et délits sur son territoire. La création du Conseil local de sécurité et de prévoyance, que nous avions longtemps réclamée mais dont nous avons été exclus, pouvait nous laisser espérer aussi des informations significatives. Rien ne filtre, même pour les élus que nous sommes. On nous invoque, chaque fois que nous abordons le sujet, une obligation de confidentialité totalement incompréhensible. A moins que l’on veuille nous cacher que la situation ne méritait pas ce traitement de choc et ses dépenses. On rassure en faisant grand bruit d’agir. C’est payant dans tous les sens du terme.

Une gare ? (septembre)

Notre maire en avait refusé la proposition dans le programme du Grand Paris. Le prétexte avoué était d’éviter à notre Centre commercial la fréquentation d’une population indésirable. Le Chesnay-Rocquencourt devrait néanmoins être doté d’une gare, routière celle-là. On nous la dit indispensable. Elle pourrait effectivement se justifier si elle facilitait l’accès à des offres de déplacements complémentaires. A l’évidence, ce n’est pas le cas. Ce « Hub », c’est ainsi qu’il faut dire, serait situé, comme on l’a appris, sur l’avenue Dutarte, face à l’entrée principale du centre commercial de Parly 2. Quelle est donc sa pertinence ? Vous avez trouvé ? Bravo ! En étudiant le projet on constate, par ailleurs, que la quasi-totalité des lignes de bus est rabattue sur un nœud routier de 5 quais, avec comme contrainte, pour y entrer ou en sortir, d’emprunter en boucle, le carrefour du 18 juin. Quand on sait que près de 600 passages journaliers de bus sont concernés, on vous laisse imaginer l’avenir de la circulation dans un secteur déjà pas très facile d’accès ! Au cours du Conseil du 3 juillet on nous a dit que l’on s’était interrogé : « Pouvait-on faire cette gare ailleurs ? ». Quelle question ! La seule à poser était s’il fallait la faire ou non. Pour nous c’est non à ce projet très onéreux, inutile et destructeur d’environnement que personne ne réclame. En pleine transition écologique, pas bon tous ces arbres abattus.

Automne (octobre)

L’été a été marqué par la sécheresse au plan national et, localement, par la fronde dénoncée par la majorité municipale après que les habitants du quartier du plateau Saint-Antoine se soient mobilisés sur le sujet des transports en commun. Au-delà, d’autres ont été choqués par les initiatives du maire au cours de l’été. Cela visait plusieurs projets : gare routière, abattage d’arbres, mais aussi prises de décisions brutales et non concertées sur la carte scolaire, le stationnement ou encore la gestion d’équipements publics. Nous saluons les élus de la majorité qui ont récemment pris leur distance et rappelons que pour notre part, nous dénonçons avec constance cette gouvernance personnelle et autoritaire : concertation limitée et information des élus réduite, instrumentalisation du conseil municipal, faiblesse de la programmation de l’action publique, cloisonnement des politiques publiques pour brouiller la lecture des opérations pour lesquelles par ailleurs on sollicite des co-financements auprès d’autres instances (intercommunalité, Etat, Région, Département). La fin de la mandature met en évidence la discorde au sein de l’équipe majoritaire, l’affaiblissement de la cohérence administrative, le recours abusif à la sous-traitance, la multiplication des contentieux. Nos engagements permanents témoignent de notre volonté de faire vivre une politique différente sur notre territoire.

Sauvons la planète !

C’est ce cri silencieux des arbres qui a été enseveli sous le projet de gare routière devant le centre commercial ! L’indignation que cette initiative a suscitée a provoqué … une opération de communication réalisée dans le bulletin municipal. Oui ! Notre ville est à la pointe de l’écologie et nous devons collectivement infléchir résolument notre mode de vie prétend le dernier éditorial de ce bulletin ! Tout est au vert pourrait- on dire. Ce rétropédalage ferait sourire les adeptes de la bicyclette si la farce n’était pas aussi grossière. Le dérèglement climatique, c’est maintenant peut-on lire…. Mais ici chez nous cela fait longtemps qu’on se préoccupe de la fonte des glaciers. Vraiment ? Oui, nous vivons dans un environnement très privilégié et des associations souvent moquées exercent une vigilance bien utile pour préserver ce qui peut l’être. Mais en réalité, notre urbanisme est d’un modèle ancien et des investissements indispensables ont été négligés et différés. L’argument est souvent avancé qu’il faut abattre des arbres pour renouveler et restaurer la forêt, mais il y a les coupes claires et les coupes sombres. Parfois la coupe est pleine.

Noël, espérance du renouveau ! (décembre)

Les temps à venir seront peut-être propices à des décisions justes, prises promptement au service de notre collectivité et au-delà. Alors que Noël invite à plus de solidarité et de concorde, il est utile de donner un exemple de ce qui pourrait être reconsidéré dans notre vie locale. En effet, plusieurs décisions récentes touchant à la gestion des personnels ont été soumises au conseil municipal. En l’absence de nomination d’un.e directeur.e des ressources humaines, il est fait appel à des autoentrepreneurs pour conduire des activités dans les domaines de la culture, du sport, mais également de la gestion communale. Ce statut qui comporte des avantages, permet à des jeunes de débuter dans le monde du travail en allégeant le coût des charges sociales. Cela ne doit pas conduire à contourner les règles de la fonction publique territoriale. Outre l’insécurité administrative, cette situation produit de la précarité et fragilise l’administration de la collectivité. La solidarité et le civisme c’est aussi selon nous la juste contribution aux charges sociales et fiscales pour garantir l’exercice des droits fondamentaux à la santé, à l’éducation, à la sécurité. Si le premier adjoint au maire est président du centre interdépartemental de gestion, l’exigence en est d’autant plus grande. Joyeux Noël solidaire !

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Tonnerre de Brest !

Selon la mode qui trotte au conseil municipal, certains filent la métaphore maritime pour expliquer la gouvernance de notre commune. Ainsi, on en appelle à la solidarité, aux règles de cohésion et à l’autorité du capitaine (pacha ?) pour mener le bateau à bon port. Si l’on exclut d’une part notre absence de proximité avec la côte et d’autre part le faible lien entre les règles de la fonction publique territoriale et le droit maritime, on pourra considérer qu’en effet, un équipage composé d’élus et de fonctionnaires territoriaux ou de contractuels gère les affaires publiques au service des habitants. Les sujets sont aussi complexes que la navigation en haute mer. Mais en mer, chacun son quart ! Ainsi l’équipage peut récupérer et dormir, manger, se soigner quand il n’est pas à la manœuvre ! Et quand on change de quart, il est d’usage de dire « au soin ! ». Alors, celui qui est de repos s’en remet en confiance à celui/celle qui lui succède. C’est ce qu’explique la navigatrice Isabelle Autissier. Il n’est pas certain finalement que la comparaison soit pertinente ! En effet, la confiance n’y est pas ! Les manœuvres en revanche… Ont-elles pour objet de conduire à bon port un bateau municipal en bon état ? L’analyse des dossiers en cours permet de s’interroger ! Formons le vœu que l’année soit pour notre ville et ses habitants propice à un discernement permettant de naviguer en confiance toute l’année 2020 !

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