Vidéosurveillance au Chesnay
Article mis en ligne le 16 novembre 2011
dernière modification le 21 mars 2015

par DWebmaster

Dossiers locaux

Sur le site BUG BROTHER, un article fort intéressant à propos du rapport de la Cour des Comptes sur la vidéosurveillance intitulé « Qui surveillera les surveillants »

A mettre en parallèle avec le avec l’article sur les soucis de la police municipale chesnaysienne

D’autres sites sont à voir :

  1. Souriez vous êtes filmé
  2. http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2011/10/02/Videosurveillance-que-voient-les-operateurs-derriere-les-cameras.
  3. La ligue des droits de l’homme

Sous forme de diaporama voici la chronologie de 2007 à 2011 concernant la vidéosurveillance, pour LE CHESNAY, proposée par notre maire et son équipe :

Les Journaux

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++++ Extraits des PV des conseils municipaux

Extraits du procès verbal du conseil municipal du 26/11/2009
EXTENSION DU RESEAU DE VIDEDSURVEILLANCE URBAINE - SUBVENTION DU FONDS INTERMINISTERIEL DE PREVENTION DE LA DELINOUANCE - CONVENTION
RAPPORT DE PRESENTATION
> Document écrit
Le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) a lancé en 2009 un appelà projet en matière de vidéo- protection. Les projets retenus sont subventionnés à hauteur
maximum de 50 %, dans les limites de l’enveloppe départementale.
La ville ayant réalisé en 2001 sur autorisation préfectorale préalable, une première tranche de vidéosurveillance urbaine (priorité était donnée a la sécurité des personnes et a la prévention des atteintes aux biens autours des bâtiments publics de la commune sur 5 sites pilotes), une extension de ce réseau était envisagée.
La ville s’est naturellement portée candidate en mars 2009 lors du vote du budget par le conseil municipal, avec un projet estime a 209 460 € et comportant 3 axes :

  • la surveillance du réseau routier en entrée et sortie de la ville
  • la surveillance des parkings publics souterraine
  • la surveillance des abords du collège. du lycée professionnel, de terrains de sports
    et de jeux.
    L’en]eu de cette deuxième phase est la protection contre la délinquance sur les voies privées et la prévention de la violence chez les jeunes.
    Début septembre. madame la préfète décide d’allouer à ce projet une subvention de 50 000€ dans ie cadre du Fonds de l’année 2009, au titre de la video protection des abords du collège et du lycée professionnel.
    L’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’égalité des chances L’ACSÉ). gestionnaire du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance FIPD est partenaire des collectivités territoriales pour contractualiser au nom de l’Etat, en matière de politique de la ville.
    L’ACSÉ attribue donc les fonds. après signature dune convention avec chaque partenaire élu au FIPD.
    La convention soumise a l’approbation du conseil est le préalable nécessaire à
    l’engagement comptable des crédits par FACSÉ au profit de la ville, mémé si l’opération se réalise sur 2010.
    Le report de la réalisation sur 2010 sera acté par un avenant qui fait également l’objet de la présente délibération.

> Présentation orale

M. le Maire, rapporteur : En fait il s’agit aujourd’hui de vous solliciter pour ne pas perdre la subvention de 50.000 € que nous pourrions avoir par le Ministère cle l’intérieur et par une décision de notre Préfète.
Nous n’avons pas pu lancer l’opération de vidéosurveillance, la deuxième opération que nous avions prévue sur la ville. parce qu’effectivement nos services ont au beaucoup de travail entre la BIBSAL et le reste, car vous avez compris que la vidéosurveillance c’est aussi de l’informatique. Actuellement, au niveau informatique, entre le PRA. toute la refonte de notre système informatique, la multimédia de la bibliothèque. etc.. on n’a pas eu le temps.
Ce que l’on vous demande c’est de pouvoir reporter la réalisation en 2010 qui nous permettra de signifier aux services de l`E1at que nous sommes effectivement toujours dans les starting blocks Pour le faire.
Je vous rappelle que le projet que nous avons vu était une tranche d’un peu plus de 200.000 €. comme la première tranche que nous avons réalisée. Là. c’est une extension avec les différents sites
que vous connaissez. La Présélecteur a retenu certains de nos sites. dont le site de la rue du Docteur Àudigier dans l’environnement du lycée professionnel .Jean Moulin. Je le dis parce que Samuel
BROUSSEAU qui est là ou d’autres personnes nous ont pose la question. C’est un point sensible et l’État est bien conscient du besoin de renfort nécessaire de cette vidéosurveillance.
Je vous sollicite ce soir pour dire à la Préfecture que nous n’avons pas pu en 2009. mais nous sommes vraiment tout à fait prêts à le faire en 2010.

Débat

Madame DURAND SMET ?

Madame DURAND SMET : J’ai une question. Quel sera l’usage de cette vidéosurveillance, c’est pour des parkings, c’est pour l’extérieur ?

M. le Maire.- La vidéosurveillance est d’une part pour faire du monitorage instantané le jour et surtout de la revue d’image la nuit, lorsqu’on a des problèmes.
Or, l’activiste du site que je vous ai cite. c’est le jour puisque c’est aux heures d’entrés et de sorties du lycée professionnel Jean Moulin, donc à ces heures on met quelqu’un devant la vidéosurveillance . Ce qui permet de voir et de déplacer à ce moment là une brigade si cela est nécessaire. Principalement, aujourd’hui. sur la voie publique, mais pas forcenée sur la voirie, pour l’instant toutes nos installations ont été dans des périmètres autour des bâtiments publics. mais pas par exemple de la vidéosurveillance de carrefours, ]usqu’à présent. Sur la rue du Docteur Audigier, vous êtes entre la voirie spécifique et les bâtiments publics.
Est- ce que j’ai répondu a votre question ?

Mme DURAND SlMET.- Oui. mais quel a été le bilan de la première opération ?

M. le Maire.- Ce que je peut dire aujourd’hui. c’est que c’est un outil extrêmement intéressant pour trouver des solutions a toutes les délinquances a posteriori. Est-ce que cela nous sert en instantané ’ ?
Je vais être franc avec vous, le développement de mise à disposition du personnel aujourd’hui est insuffisant. une refonte de l’organisation puisque je salue ici Mme MAURY et M. ETRILlARD qui sont là, c’est vrai que souvent ils se prennent des coups - au sens figure - parce qu’on leur reproche de ne pas être la ou d’être trop là. les 4x4, j’entends tout le monde. sauf que quand on les appelle et qu’ils sont efficaces. les gens sont bien contents.
Aujourd’hui.l’efiec1il a besoin d’être constitue. C’est vrai que les syndicats de la police municipale ont réclamé un respect des textes, c’est-à-dire que les ASVF’ (agents de surveillante de la voie publique) ne fassent que les missions qui leur sont dédiées et pas forcément Ies accompagnement des GPNI (gardien de police municipal diplômés ou autres. ceci fait que l’on s’est trouve dans des situations pas faciles au Chesnay.
Donc nous avons, en ce moment des projets pour essayer de redévelopper notre police municipale sous trois axes, un la vidéosurveillance. deux l’aide à la sécurité des biens et des personnes. et trois
l’accompagnement du contrôle du stationnement, parce que si on met du stationnement payant, il faut le contrôler. Voilà quels sont les trois axes en collaboration avec la police nationale. collaboration qui fonctionne tout à fait bien.

Mme DURAND SMET.- Et ces images de vidéosurveillance peuvent être utilisées par la police .Je croyais qu’il y avait des limites.

M. te Maire.- Dans centaines conditions. c’est-à-dire qu’un policier municipal quand il s’ennuie ne vs pas forcément regarder devant chez vous si votre mari est arrivé à minuit, à 3 heures du matin et vous envoyez une clef USB avec un relevé bancaire. enfin vous voyez ce que je veux dire.... l C’est bien évidemment interdit et lors qu’on revisite les images. il y a une obligation de mentionner quand on le fait et qui le fait. Il y a des personnes habilitées à le faire et des personnes qui ne sont pas habilitées à le faire.

Mme DURAND SMET.- Je trouve que r :’est quand même un peu une entrave à la vie privée des gens. c’est un peu gênant.

M. le Maire » Quand vous étés au centre commercial ou n’importe ou dans une gare, vous êtes tracée.
Regardez a Paris, on est capable de vous prendre a l’entrée de Paris et de dire exactement où vous êtes. ce que vous faites.

Mme DURIAND SMET.- C’est vrai. mais cela peut être gênant.

M. to Maire.- C’est gênant et c’est aussi sécurisant, quand vous avez une maman qui a perdu sa fille de 18 ans, qu’on regarde la vidéo et qu’or| voit qu’elle est partie avec une personne, on est quand même bien content. Cela, c’est quand sa fille est partie, quand c’est son mari qui est parti avec une autre femme. évidemment !

Mme DURAND SMET.- Ce sont des budgets importants aussi.

M. le Maire.- La sécurité n’a pas de prix Madame.
Ce qui est certain c’est que si I’Etat a décide de subventionner, c’est qu’on y retrouve des avantages. C’est indéniable. La vidéosurveillances, si elle est bien faite et qu’elle respecte ce que vous avez dit d’emblée. C’est-a-dire la liberté des personnes, on a le droit aussi de faire ce que l’on veut tant que cela n’atteint pas a la sécurité des autres. Madame WELSING ?

Mme WELSING.- Simplement vous dire que les rapports qui viennent d’Angleterre qui est un pays hyper équipé en vidéosurveillance signalent que cela s’appelle désormais la vidéo protection et ce changement de nom est idéologique pour moi. Effectivement. les rapports commencent a arriver sur
le fait que globalement le rapport qualité / prix n’est quand mémé pas trop pour la vidéosurveillance. On sait très bien que mémé en France, pour ce qui est de la petite délinquance des gamins qui vont chaparder. qui mettent leur capuche sur la tété. il n’y a strictement aucune identification possible.
On est effectivement dans la sécurisation des personnes, mais absolument pas dans une démarche efficace vis-à-vis de la poursuite de la délinquance. Lisez un peu sur lntemet les rapports. même français, sur l’efficacité de la vidéosurveillance, vous verrez que ce n’est pas probant. Pour moi. complètement, c :’est un choix politique.

M. le Maire- Vous étés vraiment a des années lumières.

Mme WELSING.- Non, parce que les gens qui veulent...

M. le Nlaîre.- Pendant ce temps-la, vos enfants sont avec leurs caméras, leur webcam en train de se
montrer à la copine, aux Etats- Unis et cela ne vous pose pas de problème ! .J`ai bien plus de problème sur tout ce qui est peut être vidéo et multimédia et internet avec tous les enfants des uns et des autres, alors que la vidéosurveillance aujourd’hui est bien plus sécurisante.
Je vais vous donner quelques exemples. En ce moment il v a des gens qui attaquent tes personnes âgées autour des distributeurs de billets, autour de la mairie. Qu’est-ce qu’on nous demande de faire ? Da regarder la vidéosurveillance. Elle est où la caméra, Madame WELSING qui est en train de vous filmer en ce moment ’ ? Elle est juste en face de la mairie, parcs qu’on regarde les peints de la Caisse d’Epargne et on protège les personnes âgées. La police municipale qui est derrière vous. en
ce moment, pourra vous dire qu’il y a des heures où on planche. des qu’il y a quelque chose. une voiture démarre et va voir.

Mme WEL5lNG.- Ce n’est pas grâce à la vidéosurveillance.

M. le Matre.- Mais si l

Mme WELSING.- Donnez-moi les chiffres exacts !

M. le |li’Iaira.- Madame. je vous dis qu’aujourd’hui la délinquance au Chesnay il n’y en a pas beaucoup sauf que par exemple il y a eu une vielle dame dont le sac été volé avenue Schweitzer devant Notre Dame de Résurrection, ce sont des choses qui. quelque part. si on avait quelques vidéosurveillances, pourraient être revues et on pourrait v remédier. La personne qui a poignardé un boulanger. il y a quelques mois....

Mme WELSlNG.- Cela veut dire que vous avez quelqu’un en permanence derrière l’écran !

M. le Maire.- Madame WELSING. du PLA, pas de vidéo. enlevez vos serrures des portes. ouvrez vos portefeuilles et que tout la monde dorme heureux ! Cela. c’est votre monde. ca n’est pas le nôtre l
Est-ce qu’il y a d’autres questions sur la vidéosurveillance ’ ?

Mme WELSlNG.- Vous telles le lien entre le PLA et la délinquance l

M. le Maire.- Mais bien sûr Madame. du temps des Socialistes. on a eu une remontée de la délinquance qui a été terrible. il faut corriger les choses et je pense que le PS aujourd’hui à beaucoup évolué sur le sujet. et que la sécurité sera un débat pour les régionales. C’est évident. Arrêtons de dire des choses comme cela. les cagoules, il y en a ras le bol ! La sécurité des gens...

Mme WELStNG.- La vidéosurveillance n’est pas le moyen. ..

M. le Maire » C’est un des moyens. c’est un des outils.

Mme WEl..5ING.- Lisez les rapports l

M. te Maire.- On a des caméras qui enlevant les cagoules maintenant. on voit mémé la couleur des yeux ! Est-ce qu’il y a d’autres questions ?

Qui est contre ? MmeWEL$iNG. M. MEUNIER.

Qui s’abstient ’ ? Mme BRUNEL. Mme DURAND-SMET. On ne mettra pas de caméras boulevard Saint Antoine pour le sécurité dee une et des autres !
Pour les autres ? Vous êtes favorables. Merci.

DELIBERATION

CONSIDÉRANT l’intérêt d’assurer la protection contre la délinquance sur les voies privées et la prévention de la violence chez les jeunes par un dispositif de vidéosurveillance urbaine
renforcé.
VU le courrier du 28 août 2009 par lequel. madame la préfète décide d’allouer au projet
présente par la ville une subvention de 50 DUO E dans le cadre du Fonds interministériel de
Prévention de la Délinquance (FlF’D
de l’année 2009. pour la vidéo protection du collège et du lycée professionnel,
APRES avis favorable à l’unanimité des membres pressents ou représentés de la commission des finances en date du 1 ? novembre 2009,
AYANT ENTENDU l’expose de M.. le Maire. rapporteur.

APRES en avoir délibéré,

APPROUVE les termes de la convention d’attribution de subvention à signer avec l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et I’Egalité des chances (LUÀCSÉ), gestionnaire du Fonds
Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) permettant d’allouer une subvention de 50 000 € à la ville au titre de la vidéo protection des abords du collège et du lycée professionnel,

DIT que la réalisation de ce projet sur 2010 sera actée par un avenant.

AUTORISE Monsieur le Maire à signer ces documents.

ADOPTE par 31 voix « POUR ›› : M. BRILLAULT, M. CHARLET et son pouvoir,
M. CROUZAT, Mme ALQUIER, M. SOLEILLE, Mme GIAHD. Mme LE MENE, Mlle LANNOY. M. LAFONT, M. GUEHTS, Mme PROTIN, Mme THOMAS. M. GENOUVILLE, M. DOGNIN. Mme GUY-GOQUILLE, Mme de PINS, Mme QUONIAM, Mme LEDOYEN, M. DEVALLOIS. Mme CLEMENT, M. PESANT. M. BFIOUSSEAU, M. FIALEK BIRLES, M. CARLOZ 91 son pouvoir. Mme HEMILLY et son pouvoir, M. PERRET. Mme PARENT, M. LE BARS.
2 voix « CONTRE » : M. MEUNIER. Mme WELSING
2 abstantfons : Mme DURAND SMET, Mme BRUNEI.
p 25, extraits du PV du conseil municipal

Extraits du procès verbal du conseil municipal du 27/1/2011

Est-ce qu’il y a des observations sur le tableau ?

Mme DURAND SMET.- Sur la vidéosurveillance, vous avez un posts à 234.000 euros et dans les décisions. on a vu un montant de 224.295. Cela se cumule ?

M. le Maire.- Ce sont deux dossiers différents. il v a la vidéosurveillance qui correspond au marche qui a été notifie à Forcium. puisque c’est lui qui a obtenu le marché pour l’instillation Technique. Puis. Nous avons dans le cadre de ce marché à réunir le matériel par des fibres optiques et des compléments de fourreaux. Un en a passé un certain nombre.
C’est le génie civil qui est nécessaire pour permettre à Forcium d’installer tout ce qu’il faut. Ce sont donc ces deux éléments qui. bien sûr, sont cumulés.

Mme DURAND SMElT.- Ce sont des montants importants.

Mme ALQUIER Les travaux de voirie, c’est important.

M. le Maire.- Ce n’est pas une webcam que |’on met. Vous allez voir que c’est quelque chose de tout a Fait différent de ce que nous avons et le Centre de supervision devrait être derrière le Toffoli. On va aménager toute une salle sécurisée dans laquelle nous aurons ce cenlre de supervision qui, je l’espéré. ouvrira l’été prochain. avec la vidéosurveillance, les alarmes ascenseurs, les alarmes incendies. Les contrôles d’accès. un standard téléphonique. C’est quelque chose qui va vraiment être opérationnel 24h/24 et qui va permettre aux Chesnaysiens. je l’espère. d’être en toute tranquillité.
Je sais que le groupe de la Gauche m’a écrit. C’est important. On parie de vidéosurveillance. Cest dans cette délibération. Quelque part, ce sont les thèmes que l’on va faire quand mémé. C’est gros. Vous avez raison, Madame DURAND SMET. de l’évoquer. On me dit qu’il n’\y a pas autant d’insécurité sur le Chesnay.
Depuis que j’ai reçu cette lettre, nous n’avons eu que ces problèmes d’insécurité avec des personnes âgées qui ont été attaquées, des vols, ce qui montre bien que nous devons nous protéger. Un ne va pas revenir sur la discussion.
Sur les agressions, les infractions, nous avons quand même aujourd’hui un certain nombre de signes qui sont constatés,Mme WEL5|NG..

Mme DURAND SMET.- Cela étant. ce sont des montants importants. au niveau national, il y a des villes qui connaissent plus d’insécurité que Le Chesnay.

M. le Maire.- Je pense qu’il faut vraiment dissocier cela. Aucune ville. aucune banlieue n’a de monopole ni de sécurité. ni d’ insécurite. Les problèmes sont différents.
De toutes façons, les causes en sont les mêmes, c’est-à-dire atteinte aux biens et aux personnes et je
peux vous dire que le jour où ]’ai reçu votre lettre, une vieille dame s’était lait voler son sec à main avenue Schweitzer. Des cas comme cela, je peux vous en donner tous les jours. On a eu une réunion
avec la police municipale avant-hier. Il est évident que l’on a aussi des périodes pour des jeunes. Après ces jeunes sont encadrés. deviennent matures. vont bien et ensuite. il y a de nouveaux cycles.
On constate quand même beaucoup une carence d’éducation au niveau des familles avec des conséquences sur des jeunes qui ne sont pas vraiment responsables. mais qui sont laissés a l’aventure avec un peu tout et n’importe quoi. Ce n’est pas ce que l’on appellera l’insécurité à proprement parier telle que l’on peut l’évoquer, mais avec des conséquences malgré tout d’insécurité pour des personnes.
Mme WELSING.- Justement. La réponse de la vidéosurveillance ne me parait pu tout à lait adéquate surtout s’il s’agit d’adolescents ou de jeunes adultes à la dérive. Honnêtement, il y a d’autres moyens. il y a des communes qui ont, par exemple. des éducateurs de rue. Si c’est vraiment cela le problème, je ne pense pas que ia vidéosurveillance soit la première arme pour se détendre. Tout dépend de ce que l’on veut.

M. le Maire.- Madame WELSiNG. vous êtes a des annees lumieres, dans des idéologies démodáes par rapport au monde actuel.

Mme WELS1NG.- Pas du tout.

M. le Maire.- Mais bien sûr que si. Vous le voyez bien d’ailleurs. L’idéologie socialiste est complètement dépassés. Preuve en est que cette vidéosurveillance aujourd’hui a pour vocation de protéger la vieille darne qui va être agressée. C’est la première priorité.

Mme WELS|NG.- Mais non !

M. le Maire : Laissez-moi terminer. Je n’ai pas terminé. Le jeune qui est pris. on n’est pas là pour L’enfoncer et le mener chez le Procureur. On est la pour l’accompagner et l’aider dans une difficulté
C’est tout le rôle que l’on est en train de mettre en place dans la Commission qui est en train d’être crées entre la Jeunesse. le Scolaire avec M. ETRILMRD qui a pris ses fonctions au niveau du cabinet pour encadrer tous ces jeunes. Voilà ce qui est tait.
Repérer ne veut pas dire sanctionner. Repérer. c’est protéger et accompagner. C’est d’abord la première démarche.
Madame WELSING. de toute façon. On ne sera jamais d’accord. Ce n’est même pas la peine de discuter
Nous sommes ici une majorité. C’es1 la majorité qui décide encore.
Nous avons ici une majorité qui est attachée...

Mme WEL5ING.- Si je suis dans le Conseil. c’est pour discuter. sinon ie m’en vais tout de suite.

M. le Maire.- Vous pouvez partir, Madame WELSING. Personne ne vous retient. La démocratie. c’est de s’asseoir dans un fauteuil...

Mme WEL5ING.- Si vous me dites que l’on ne peut pas discuter.

M. le Maire.- Mais ci. Mais à un moment, quand les décisions sont prises, il y a un vote. La vidéosurveillance a été décidée. votée. Là. on a un complément. Si la majorité décide de ne pas voter. nous ne ferons pas la vidéosurveillance. Si la majorité est large pour le faire. nous le ferons et nous protégerons notre ville. parce que c’est une des trois priorités des Français aujourd’hui.

M.MEUNlER.- Monsieur le Maire. excusez-moi, de quel courrier parlez-vous, Je n’ai pas souvenir de vous avoir écrit.

M. ie Maire.- Si, j’ai eu un courrier. Je vous le ressortirai. Je ne sais plus si c’est vous ou Mme WELSING. Ou alors. c’était peut-être dans la Chroniqua. C’était dans la Chronique. pardonnez-moi. C’é|ail une écriture de vous.
Derrière ce tableau. ca sont ties actes politiques importants quand même. Mme DURAND SMET l’a souligné. 400.000 euros. C’est une grosse somme.

Mme BRlJNEL.- En effet. la vidéosurveillance. ce n’est pas forcement de la prévention. C’est plutôt après pour éventuellement faire de la répression ou de l’éducation, mais puisque vous parlez de vidéosurveillance, est-ce que vous avez mis une vidéosurveillance a l’intérieur de la Mairie ? Je voudrais vous demander si la camera qu‘il y a dans le couloir. pas le couloir de la mort. maie le couloir de nos boites aux lettres, marche.

M. ie Maire : it y a un monitoring dans mon bureau et je regerde tous ceux qui relevant leur courrier. Des que je vous vols. j’alerte tout de suite la police municipale !
Mme BRUNEL.- ll n’y a aucun problème.

M. le Malre.- Mais non.

Mme BFIUNEL.- Je voulais savoir si celte camera marche.

M le Maire.- Qu’est-ce que veut dire une camera qui marche ? Est-ce qu’i1 y a derrière une image ?
Mme BRUNEL.- Est-ce qu’elles est en fonction ? Est ce qu’a chaque fois que nous rentrons dans le Mairie. nous sommes filmés

M. la Maire.- Non.

Mme BRUNEL.- Cest une fausse caméra.

M. le Maire.- Pas du tout. Elle a marché. C’est une installation qui est très ancienne. Aujourd’hui elle ne fonctionne pas.

Mme BRUNEL.- Ah bon. C’était juste la question que je voulais vous poser. Elle m’intrigue, cette camera.

M la Maire.- Nous comptons la remettre en route d‘ici la fin de la semaine.

Mme BRUNEL.- Je souris justement toujours à la caméra.

M. In Maire.- .le voudrais quand même dire que cette vidéosurveillance aura pour spécificité d’être monitorée en direc1, alors que la quasi majorité des villas enregistre et ce sont des relectures différées.
Je prends par exempla Versailles Grand Parc qui s’est lancée dans une opération de vidéosurveillance. Ce son : des carmeras qui sont installées avec un enregistrement dans un local qui est d‘ailleurs dans le sous-sols do l’Hôtel de Ville de Versailles.
C’a veut dire qu’il n’y a pas de monitorage instantané de l’image C’est pour reprendre a posteriori les images. C’est un peu ce que l’on a fait a la police municipale. (C’est très intéressant pour la police nationale pour éclaircir des affaires. des enquêtes, mais c’est toujours a posteriori. Celui qui s’est pris un coup sur la tête ou qui est mort, on est capable de regarder comment cela s’est fait. mais on ne le ressuscite pas. La fait de l’avoir en direct permet instantanément, et c’est pour cela que l’on va être très opérationnel, de pouvoir envoyer ; non pas le Brigade du Tigre. mais la police municipale, voire éventuellement d’appeler la police nationale. C’est une démarche complètement différente, parce que selon notre expérience d’une vidéosurveillance enregistrée. monitorée partiellement et accueillie à la police municipale. ce n’est pas une bonne solution
Dans les villes qui le font maintenant en direct, on s‘aperçoit que c’est malgré tout dissocié de la police municipale.
C’est un sujet important. Mme DURAND SMET l’a relevé et elle avait tout à fait raison.