Des chiffres et des mots
Article mis en ligne le 6 avril 2015

par WELSING Didier


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Quelques petits commentaires s’imposent !

« Le duo de Droite écrase la Gauche » c’est mal connaître l’histoire de ce canton : à ce jour la liste PS n’avait jamais participé au second tour victime du sempiternel combat Berthet/Brillault depuis 1992. Hier elle était présente et a progressé de plus de 1000 voix par rapport au premier tour.
En 2011 la Gauche obtenait sur Le Chesnay 732 voix, aujourd’hui 1240 voix, ce canton, pour nous, à défaut d’être une terre de mission reste une terre de survie. Nous survivons !

« Pour le canton du Chesnay, Philippe Brillault et Sylvie d’Esteve n’ont pas fait dans la demi-mesure » mais si, mais si ! 60% d’abstention c’est beaucoup plus qu’une demi-mesure et annoncer des chiffres glorieux de 80% et plus sans y ajouter aussitôt sur 39,9% des votants, soit un binôme élu avec les voix d’un inscrit sur quatre, me semble très ... flatteur !

« Il manquait 1145 voix pour valider le 1er tour » cela fait 2% des inscrits et 5% des votants ce petit « manque à gagner »

« Nous avons récupérer les voix contestatrices du 1er tour » les 11400 qui ce sont exprimées contre le conseiller sortant ? Je ne vois qu’une progression de 3000voix.
Mais au fait au second tour le binôme de Gauche progresse de 26,7%, le vainqueur seulement 24,7%, et sur Le Chesnay Basdevant/Delaigue 32%, Brillault/D’Esteve 25% .

Ah les chiffres !! … des mots alors ?

« Ce second tour confirme la volonté des électeurs de donner à notre équipage les
moyens d’affirmer que notre travail répond aux attentes des élus locaux que nous sommes »
traduction s’il vous plaît !

« Il faut aussi que les partis, tous les partis comprennent bien que ceux qui ont gagné ce soir, ce sont les élus de terrain ... » j’ai peur que les 7 élus de Gauche évincés de notre conseil départemental, eux ne comprennent pas cette analyse.
Un Front National arrivant en second position sur la ville du Chesnay au premier tour des élections ça interpelle qui ?

« ...C’est surtout une claque dans le nez du gouvernement actuel. Il faudrait même taper un peu plus bas...››

Là, je laisse le dernier mot à Claude Meunier collecteur insatiable des « bons mots » :GOUVERNEMENT