ECHOS DU CONSEIL du 3 juillet
Article mis en ligne le 13 juillet 2019

par DWebmaster

Présence d’un public nombreux ce soir-là pour ce Conseil en ce début de la période des congés d’été. Le sujet de la première délibération en était, à n’en pas douter, la cause. Il concernait en effet la fameuse « Gare routière », dont le projet, initiative personnelle de notre maire, ne manque pas d’inquiéter. Cette concentration de pratiquement toutes les lignes de bus circulant sur notre commune est prévue sur 5 quais créés avenue Dutarte, à l’arrière du restaurant Hippotamus, dans l’axe de la rue Schweitzer, face à l’entrée de Centre commercial de Parly 2.

Le Conseil était donc sollicité pour autoriser monsieur le maire à déposer les demandes d’autorisation nécessaires aux différents organismes compétents, pour effectuer les travaux d’aménagement de la voirie pour accueillir les quais de la gare routière. Nous avons voté contre cette délibération, aucune concertation n’ayant permis de valider la nécessité de créer cette station à cet endroit.

Un long exposé, schémas à l’appui, a tenté de faire comprendre à chacun l’absolue nécessité d’une telle réalisation. Notre intervention a consisté à démontrer le contraire. Nous avons en particulier signalé qu’en en étudiant attentivement l’organisation de cette structure, elle ressemblait plus à « un sac de nœuds » qu’à une gare routière destinée à faciliter l’utilisation du réseau de bus. En effet il apparaît clairement que la quasi-totalité des lignes sera rabattue sur ce complexe de cinq quais avec la contrainte, pour y accéder, d’emprunter le rond- point du 18 juin déjà d’un accès pas très facile. Lorsque l’on sait que 600 bus par jour circulent dans ce secteur, tournez manège, la fluidification automobile ne sera pas aisée…..Ajoutons à cela l’abattage nécessaire de nombreux arbres et des accès piétons ainsi que des circulations douces difficiles, pour un enjeu qui semble favoriser en premier lieu l’activité du Centre commercial.

Il est apparu, a posteriori, que le conseil municipal avait été une fois de plus instrumentalisé pour permettre au maire de régulariser une situation administrative irrégulière mise en cause par un recours d’une association devant la juridiction administrative : absence de concertation, absence d’étude d’impact des réalisations en voirie, excès de pouvoir ….. Le conseil municipal, écarté des transactions qui mettent en jeu des circulations importantes pour des usagers, des salariés, des habitants, n’a à aucun moment été associé à une étude de faisabilité, une étude d’impact, afin d’inscrire notre ville dans l’aménagement des circulations sur le territoire. Nous avons exprimé notre indignation au regard de ces conduites de l’action publique relevant d’un autre âge !!!!

Comme pratiquement à chaque Conseil depuis le début de l’année, diverses délibérations nous étaient présentées, au motif de « poursuivre » l’harmonisation des règles et des tarifs des services publiques de la commune Nouvelle.

Nous avons fait remarquer qu’il était abusif de parler d’harmonisation aucun progrès n’étant visible dans ce domaine puisque, à chaque fois, il est suggéré de reconduire les situations existantes, afin de ne pas remettre en cause des engagements associatifs notamment.

Il était aussi question ce soir-là du projet de résidence sociale qui devrait ouvrir en 2022, au 37 rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, avec une capacité de 28 logements de type PLAI . Cependant, il faut remarquer que notre ville nouvelle, en grave déficit de logements sociaux est mise à l’amende et propose de s ‘exonérer en offrant quelques T1 et T1’ dans le cadre d’une résidence sociale obligeant les résidents à trouver dans les 18 mois des solutions alternatives pour leur hébergement. Nous avons souligné qu’une telle politique ne pourrait favoriser le renouvellement de notre population locale vieillissante ni permettre le maintien de notre population scolaire. Une telle politique conduit à la fermeture des écoles, car les familles ne peuvent résider durablement dans des studios, ni envisager d’accéder à des logements dont les prix d’accession en location ou en propriété sont largement hors des revenus moyens des familles. Le conseil départemental, lui-même en charge de l’insertion sociale co-finance ce projet, ce qui justifie son existence de support social, sans contribuer réellement à une politique s’insertion pour les populations actuellement en détresse ! Nous avons fait part de nos objections.

Opposés, par principe, à la généralisation du travail le dimanche nous avons refusé d’accorder au Centre commercial de Parly 2 son ouverture 12 dimanches en 2020. Le Conseil, bien divisé sur la question à néanmoins donné son accord à une large majorité.

Une nouvelle modification des règles du stationnement payant nous a donné l’occasion de rappeler une nouvelle fois leur incroyable complexité, car il apparait que la politique publique varie selon les pressions exercées par les résidents selon leur besoin et leur capacité de pression !

La mise à disposition d’un agent communal au bénéfice du CCAS pour succéder à la directrice de l’EHPAD nous a posé question. Tant sur le consentement réel à cette mobilité, qu’à la pertinence d’une telle nomination alors que la politique complexe concernant la prise en charge du grand âge requiert expertise et liberté d’initiative ! Aucune information s’agissant de la politique envisagée par le président du CCAS n’est venue justifier ces décisions administratives prises par l’autorité locale en l’absence de toute concertation !!! une fois de plus…..